D'abord, les cris, la clochette et les "Come on Buddy" étaient l'oeuvre d'une femme croisée - mais surtout entendue! - lors des rencontres de l'équipe Midget dont j'étais moi-même partisan, en 2011. En second lieu, quelques années auparavant, il y avait au stade de Trois-Rivières un homme particulièrement odieux envers l'adversaire et les arbitres. Un soir, je vois un des arbitres arrêter la partie, avancer vers les estrades, pointer l'homme du doigt en lui disant : "Arrête ça ou je te fiche à la porte une autre fois." Ce dernier élément m'avait étonné et je m'étais renseigné auprès d'un membre de la direction du stade : Oui, ce partisan avait déjà été expulsé à quelques occasions par les arbites.
Je suis fier de ce texte parce qu'il ne déroule à 95 % que dans un seul lieu. Content aussi car malgré le sujet, ce n'est pas un roman sur le baseball. C'est à la fois tragique et drôle, un peu science-fiction, mais de façon terre à terre. Voici un extrait où les gens se rendent compte que l'adolescent décédé est toujours vivant. Photo ci-haut : le stade où mon héros a passé tant de décennies sans jamais pouvoir en sortir.