Avant mon moment, je me suis rendu écouter le type me précédant. Il semblait confus, avait du mal à répondre aux questions de ce journaliste Laurent Laplante, septuagénaire un peu froid. Un véritable intellectuel, actif depuis des décennies et, à ce moment, travaillant pour la revue littéraire Nuit Blanche. J'ai alors pensé que ce ne serait pas facile, sentiment qui n'a fait que s'accroître quand je me suis présenté à l'homme avec mes quatre romans entre les mains. Laurent Laplante a alors dit, tel un prof sévère : "Monsieur Bergeron, je ne parle que de Contes d'asphalte." Gasp!