Avec le recul, je ne me souviens plus trop de ces personnes et des circonstances. Ce n'est pas le cas de cette femme. Comme indiqué dans son message, elle travaillait dans une bibliothèque. J'ai souvent revu cette femme, au salon de l'Outaouais. Elle revenait d'année en année. À une occasion, elle avait apporté les copies des romans pour que je les dédicace à la population de sa petite ville. Par contre, j'ai oublié son nom !
Ce message date de 2001, au moment où quatre romans étaient sur le marché. C'est une femme de l'Abitibi. Je recevais souvent des manifestations de cette région. Il ne faut pas s'étonner, car ces gens sont sociables. D'année en année, je voyais arriver avec empressement une femme et je me disais "Tiens, une personne qui m'avait envoyé un message." C'était toujours le cas et la femme achetait le nouveau tome, sans regarder le résumé. Cliquez pour mieux lire.
Je me souviens de cette femme, car à chaque visite au salon de l'Outaouais, elle se pressait pour me rencontrer. Elle était responsable d'une bibliothèque de village de cette région. Ceci date de l'an 2000. Cliquez pour lire.
LA DAME ÂGÉE DE ROUYN-NORANDA : Une petite dame âgée approche de mon stand et me demande si nous avons des livres de poésie. Ce n'était pas le cas, mais je l'informe qu'il existe un éditeur spécialisé dans cet art et je l'accompagne jusqu'au stand. Un peu plus tard, elle revient, un sac avec dix recueils achetés, puis elle me remercie parce que j'avais pris le temps de lui présenter cette maison. Il y a des remerciements qui vont droit au coeur.
Il y a des points communs entre les publics des salons du livre. Cependant, il y a aussi des différences, selon les lieux. Il y a des gens intéressés par la lecture et d'autres qui sont là parce que le prix d'entrée est abordable. J'ai déjà croisé, à quelques occasions, des hommes s'avançant vers mon stand pour se vanter de ne jamais lire (Mais ils regardaient les images sur les pages couvertures!) Le public du salon de l'Abitibi-Témiscamingue était très chaleureux, alors que celui de Québec était froid. A Hull, c'était un public acheteur (donc, lecteur) et à Sherbrooke, pas du tout.