Mario Bergeron, romancier du Québec

#public
posté le 13-10-2020 à 04:38:19

Fidèle lectrice

Parce que je me montrais aimable avec les gens visitant les salons du livre, parce que je laissais mon adresse de courriel aux visiteurs, j'ai reçu un certain nombre de messages semblables, lors de ma participation intense à ces événements, entre 1998 et 2004.

Avec le recul, je ne me souviens plus trop de ces personnes et des circonstances. Ce n'est pas le cas de cette femme. Comme indiqué dans son message, elle travaillait dans une bibliothèque. J'ai souvent revu cette femme, au salon de l'Outaouais. Elle revenait d'année en année. À une occasion, elle avait apporté les copies des romans pour que je les dédicace à la population de sa petite ville. Par contre, j'ai oublié son nom !

 


 
 
posté le 21-08-2020 à 01:57:42

Public

Lors de mes participations massives aux salons du livre du Québec, je préparais toujours une feuille avec un résumé des tomes de la série Tremblay, un extrait du plus récent volume, en ajoutant mon adresse postale et mon courriel. Conséquemment, je recevais quelques messages, de temps à autres. Croyez-moi, c'était flatteur.

Ce message date de 2001, au moment où quatre romans étaient sur le marché. C'est une femme de l'Abitibi. Je recevais souvent des manifestations de cette région. Il ne faut pas s'étonner, car ces gens sont sociables. D'année en année, je voyais arriver avec empressement une femme et je me disais "Tiens, une personne qui m'avait envoyé un message." C'était toujours le cas et la femme achetait le nouveau tome, sans regarder le résumé. Cliquez pour mieux lire.

 


 
 
posté le 05-03-2019 à 06:16:07

Public

Je dois avouer que je n'ai jamais été inondé de messages semblables, mais que j'en recevais à l'occasion. Lors de mes participations aux salons du livre, je laissais toujours une feuille avec un résumé du plus récent roman, avec un extrait, puis mon courriel. Alors, certaines personnes osaient m'écrire et comme je répondais amicalement à tout le monde, cela a créé de l'attachement.

Je me souviens de cette femme, car à chaque visite au salon de l'Outaouais, elle se pressait pour me rencontrer. Elle était responsable d'une bibliothèque de village de cette région. Ceci date de l'an 2000. Cliquez pour lire.

 


 
 
posté le 04-09-2018 à 19:08:13

Le public des salons du livre, partie 2

LE PAPA ET SON ADOLESCENTE : Ceci s'est passé à Sherbrooke. Il y avait un grand nombre de visiteurs quand approchent un homme avec sa jeune adolescente (13 ou 14 ans) qui me raconte que sa fille rêve de devenir romancière et que je serais aimable de lui donner quelques conseils, "si vous avez le temps." La demoiselle semblait très timide. Alors, je lui ai parlé : écrire beaucoup, savoir se remettre en question, ne pas utiliser le passé simple, éviter les dialogues trop longs, établir un plan avant de débuter, etc. Bref, tout ce que je fais! Contents, les deux sont partis. Cependant, une demi-heure plus tard, l'homme revient, seul, et me dit, les larmes aux yeux (Je le jure) "Vous ne pouvez pas savoir jusqu'à quel point c'était important pour elle. D'autres ont refusé de lui parler, mais pas vous, et avec gentillesse. Jamais elle ne pourra oublier cette rencontre."  Moi non plus.

LA DAME ÂGÉE DE ROUYN-NORANDA : Une petite dame âgée approche de mon stand et me demande si nous avons des livres de poésie. Ce n'était pas le cas, mais je l'informe qu'il existe un éditeur spécialisé dans cet art et je l'accompagne jusqu'au stand. Un peu plus tard, elle revient, un sac avec dix recueils achetés, puis elle me remercie parce que j'avais pris le temps de lui présenter cette maison. Il y a des remerciements qui vont droit au coeur.

 


 
 
posté le 02-09-2018 à 17:30:30

Le public des salons du livre, partie 1

Il y a des points communs entre les publics des salons du livre. Cependant, il y a aussi des différences, selon les lieux. Il y a des gens intéressés par la lecture et d'autres qui sont là parce que le prix d'entrée est abordable. J'ai déjà croisé, à quelques occasions, des hommes s'avançant vers mon stand pour se vanter de ne jamais lire (Mais ils regardaient les images sur les pages couvertures!) Le public du salon de l'Abitibi-Témiscamingue était très chaleureux, alors que celui de Québec était froid. A Hull, c'était un public acheteur (donc, lecteur) et à Sherbrooke, pas du tout.

 


 
 
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