Mario Bergeron, romancier du Québec

#École
posté le 14-05-2019 à 01:11:08

Souvenir et réaction

Quand j'étais petit, il y avait à mon école sept niveaux d'apprentissage, avec deux classes chacun.  Aux six premières étapes, des 'mademoiselles' étaient en poste, alors que pour la septième année, on croisait deux frères, dont l'un, le frère Charles, effrayait les gamins. Non seulement il était grand et costaud, mais il avait une voix qui tonnait, vraiment effrayante. Notre souhait commun était d'atteindre la septième et de ne pas nous retrouver dans la classe du frère Charles.

Malheur à moi! Oui, Charles parlait fort, était brusque, ne souriait jamais, mais l'homme était un bon enseignant qui aimait son métier et les enfants.

 


 
 
posté le 02-03-2019 à 20:47:41

La maudite machine du Fouinard

Aaaagrrr : Erreur !
Celle-ci est la bonne. La maudite machine, par Octobre.
 


 
 
posté le 12-07-2018 à 21:59:59

Femme de métier

Avant les années 1960, le marché du travail pour les femmes était restreint. Ce n'était d'ailleurs pas le but de la société de voir les filles d'Ève exercer un métier. Les exceptions qui le désiraient avaient un champ d'action auquel on ne pense pas, de nos jours : la vie religieuse. Dans les couvents, il y avait des femmes comptables, s'occupant d'administration, de gestion, des musiciennes, des chimistes, des pédagogues, etc.

Il est évident que mon personnage soeur Marie-Aimée-de-Jésus a une foi tiède, d'habitude. Jeune, elle rêvait de devenir enseignante. Cependant, à l'adolescence, elle a réalisé qu'en qualité de laĩque, elle ne récolterait que des miettes et travaillerait dans des conditions minables. Comme enseignante religieuse, tout serait en place pour une plénitude dans son métier.

 


 
 
posté le 21-03-2018 à 20:04:39

De la fiction à la réalité

Dans mon roman Perles et chapelet, mon personnage Louise, au début de la quarantaine, décide d'accomplir son rêve d'enfance : devenir maîtresse d'école. Pour suivre le cours nécessaire à l'obtention du diplôme, elle doit s'inscrire à l'école normale des Ursulines et côtoyer des adolescentes, ce qui la rend mal à l'aise.

Pour préparer ces séquences, je m'étais rendu aux archives des religieuses, me prêtant le guide de l'année scolaire désignée (au milieu des années 1930) contenant les règlements, les matières au programme, et j'ai aussi eu droit à un type de cahier où les activités des élèves étaient répertoriées.

 


 
 
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