Je n'en ai pas tellement fait... C'était une simple question de transport. La bibliothèque de Saint-Hyacinthe, entre autres, m'avait demandé deux fois, mais l'autocar pour s'y rendre, avec arrêt à Montréal, ne retournait pas dans la métropole le soir même, si bien qu'il aurait fallu coucher dans un hôtel. Je me souviens de la rencontre de Shawinigan où le public présent consistait en... une personne! Tout ça pour le leurre de "se faire connaître" typique de ma phase avec le premier éditeur.
Les deux réussites se sont produites à Montréal, devant une classe pleine de gens intéressés, puis à Valleyfield, pour le compte d'un club de lectrices du nom de Bouquineuses. Il y avait aussi une rencontre dans la bibliothèque de la ville. Non seulement cela avait été annoncé dans leur journal local (ci-haut), mais en plus du cachet, on avait payé mon transport et mon gîte, dans une maison du 19e siècle. On se sent alors très flatté.
L'activité que je présentais consistait à révéler les secrets derrière la publication d'un roman. Alors, j'apportais mon brouillon, le contrat d'édition, des photocopies de courriels entre l'éditeur et moi-même. Je me souviens surtout que les gens étaient impressionnés par le brouillon, car même à ce moment-là, beaucoup de personnes étaient étonnées d'apprendre que j'écrivais ces romans à la main, et non dans un ficher informatique. Puis, à la fin, je faisais un tirage du roman en vedette. Je me sentais à l'aise de parler devant un public. Même avec une idée de base, il y avait surtout de l'improvisation.
J'ai cessé ceci après ces six années avec les Éditions JCL. Une bibliothèque de ma région m'a offert une tribune en 2016, mais j'ai refusé, tout comme des gens de la Côte du Sud, qui organisaient une fête du pain et attirés par le titre de mon roman Le Pain de Guillaume. Bon cachet, transport payé mais... Non merci.
Ah, je me souviens tout à coup d'une anecdote. Lors de la mise en marché du tout premier livre, en 1996-97, j'étais passé dans deux écoles, dont une avec un public plutôt jeune et lors de la période de questions, une fille m'avait demandé pourquoi j'avais situé mon histoire au Moyen-âge, c'est-à-dire entre 1900 et 1908 !
Commentaires
Hmmm... Je ne comprends pas trop le sens de cette remarque relativement à cet article.,..
Merci tout de même pour la visite.
Intéressant à l'approche du printemps 2018