En Abitibi-Témiscamingue, il y a une bibllothèque dans tous les villages. Le salon du livre annuel devient, pour les responsables, une occasion idéale pour faire leurs achats annuels. Alors, la direction des salons met à leur disposition des paniers, comme on en voit dans les supermarchés. Alors, les personnes remplissent leur panier de livres. C'est le seul lieu où un salon offre ce service.
Les journées pour les bibliothèques sont les jeudi et vendredi. Pour les auteurs, c'est une occasion unique de faire de bonnes ventes. Il suffit de présenter le plus récent roman et les responsables hésitent peu, surtout quand l'auteur dédicace son bouquin à la population du village.
Au moment où j'ai participé sept fois consécutives au salon de cette région, avant mon départ, je faisais une tournée internet du réseau des bibliothèques publiques de l'A-T et je prenais en note le nom de la localité et les titres des romans qu'ils avaient. Quand une femme demandait à sa voisine : "Est-ce qu'on en a, de lui?", je demandais le nom de leur localité et je pouvais leur dire illico lesquels de mes romans il y avait sur leurs tablettes. Quand on voyait approcher un panier, c'était gage de ventes. Surtout pour les paniers peu remplis!
Ce n'était pas le cas de celui que l'on voit sur la photo... C'était en 2010, à Val d'Or.
Ci-bas : mon guide pour les bibliothèques. Dans ce cas, à Amos, en 2004. Il y a le nom du lieu, puis les chiffres indiquent les tomes de mes romans de la série Tremblay. Par exemple, tout en bas, on voit Ville-Marie, possédant 1, 4 et 5. Si une personne de cette localité se présentait, je pouvais lui répondre : "Il vous manque les tomes 2 et 3.