Ceci s'est déroulé au salon du livre de Trois-Rivières, en 1999. Le journal Le Nouvelliste avait un stand, présentant une grosse machine servant à imprimer leur quotidien. Pour intéresser le public, les responsables pouvaient répondre à tout canular désiré par les visiteurs, avec photo à l'appui, puis déposé sur une première page bidon du journal.
Alors, je me suis prêté au jeu, pensant que ce serait une bonne blague à faire à mon éditeur. Mon sujet : une représentante de la télé d'État m'approche pour adapter au petit écran la première partie de mon roman Perles et chapelet. La femme sur la photo est une employée du Nouvelliste.
Je refile une copie à Michèle, la représentante commerciale de l'éditeur, lui demandant de donner la feuille à l'homme. Chose faite, mais, le soir même, Michèle me téléphone pour me dire que l'éditeur était si fou de joie qu'elle n'a pas osé lui avouer que tout ceci était de la rigolade. Je me suis senti mal à l'aise et, le lendemain, je téléphone au patron pour raconter la vérité, mais je n'ai pas le temps de placer un mot tant l'homme était content. Cependant... Après cinq minutes, il me dit qu'il avait deviné ce qui s'était passé. Oufff...