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Titre du blog : Mario Bergeron, romancier du Québec
Auteur : Marioromans
Date de création : 01-01-2016
 
posté le 03-11-2019 à 03:47:28

Les citations de Grand-Regard

 

 

 

Quelques citations de mon personnage vedette dans mon roman Grand-Regard et la jeunesse, se déroulant entre la fin du 19e siècle et le début du suivant.

 

 

 

 

ENFANCE



Grand-Regard, six ans, est une apprentie écolière. L’institutrice l’interpelle lors d’une leçon : « Tu es dans la lune. »  Alors, la petite répond : « Pas encore,  mais j’irai un jour. » 

 

 

« Il y a un village, sur la lune, qui s’appelle Rivière-Aux-Lunes. »

 

 

La maîtresse d’école tente de déjouer ses élèves en disant : 4 X 7 = 26. Grand-Regard lève la main, pour déclarer : « Je ne suis pas d’accord. » 

 

Son père confie que « ta maman a perdu un bébé. » Bien sûr, Grand-Regard répond : « Où ? » 

 

Au cours de son enfance, un exploit de Grand-Regard : elle lance un seau d’eau dans un poulailler, pour savoir ce qu’est une poule mouillée.

 


« Est-ce que les étoiles aiment la soupe aux légumes ? » 

 

Ravie par une nouvelle poupée, Grand-Regard se presse de lui enseigner à chanter, mais… « Maman, ma poupée fausse. » 

 

L’enfant compte ses orteils. Dix. Toutes présentes. « Hier, il en manquait une, partie faire une course au magasin général. » 

 

Grand-Regard fait connaissance avec un piano : « Elle chante d’une drôle de façon, cette voiture. » 

 

La sœur de Grand-Regard lui demande de couper une tomate. « N’aie pas peur, cela ne te fera pas de mal. Tu sais, tomate, que je t’aime. » 

 

Apprenant l’existence du chant d’opéra, elle demande : « Du chant d’opération ? » 

 

Se blessant après avoir marché sur un caillou pointu : « Mon pied gauche pleure des confitures aux fraises. » 

 

 

« Bonjour, ballon. Je suis Grand-Regard. Quel est ton nom ? » 

 

S’informant auprès de compagnes de sa classe, sur la venue de seins, qu’elle appelle Bosses,  elle dit : « J’espère être bossue raisonnablement. Trop gros, ça fait vache. » 

 

 

 

ADOLESCENCE 



Grand-Regard reçoit très mal la venue d’un corset, dans sa vie. L’épouse du notaire lui raconte que c’est distingué. « J’ai décidé que la vie serait belle, madame. Donc : pas de corset. » 

 

« J’ai chanté fort pour les arbres qui, heureux, me souriaient. Une maman oiseau, tout autant ravie, a voulu m’adopter et j’ai dû lui expliquer que j’étais trop lourde pour son nid » 

 

Définissant son talent de dessinatrice : « C’est un loisir réclamé par mes quatorze doigts. » 

 

Le village de Grand-Regard, chaque été, est envahi par de riches touristes. Le maire interdit à la jeune fille de dessiner et de chanter pour eux, en retour de quelques sous. « Il désire ma ruine financière. » 

 

Grand-Regard donne un pot de confiture à son flirt, lui en promet un second s’il revient la semaine suivante. « Il y aura mon âme, dans ces confitures. » 

 

Grand-Regard a beaucoup de difficultés avec la couture. La voilà grondant une aiguille : « Aie ! Fais attention, imbécile ! Pourquoi me mords-tu ? »   

 

 

 

JEUNE ADULTE



 Grande consommatrice de café, elle demande à son ami le curé : « Comment dit-on café, en Latin ? » 

 

Grand-Regard n’aime pas que pendant l’hiver, des hommes se pressent vers la rivière pour découper des cubes de glace. Elle s’en plaint au maire : « Ce sont des vacances pour les poissons. Qu’on les laisse se reposer en paix. » 

 

Pour Noël, Grand-Regard a acheté des friandises, ignorant si le dernier-né de sa sœur a des dents pour s’en régaler. « Ton fils a des dents ? Je ne savais pas. On n’arrête pas le progrès. » 

 

 

Grand-Regard confie à son ami le curé son désir d’avoir plusieurs enfants. « Je ne connaîtrai pas le vide. » 

 

 

À l’approche de son mariage, Grand-Regard évoque les prénoms de ses futurs enfants : « Pour les garçons, ce sera Bouillon et Tournevis. Pour les filles : Petite-Lumière et Galaxie. » 

 

 

Grand-Regard présente un de ses dessins : une femme dont la tête est cachée par des nuages. « Ou elle est très grande, ou les nuages volent bas. » 

 

 

Grand-Regard offre un présent au curé : une tarte aux étoiles. « Si c’est trop sucré, il faudra y ajouter des rayons de soleil. » 

 

 

Le mari de la meilleure amie de Grand-Regard se procure une vache. Elle demande son nom, et comme l’animal n’en a pas, notre vedette suggère : « Bidon serait un beau nom. Très poétique. »  

 

Grand-Regard doit enseigner le français à un jeune couple analphabète. Elle se rend compte que les enfants apprennent plus facilement que des adultes, ayant du mal avec les lettres muettes (par exemple, le L à la fin de Baril) « Mais qui est le fou furieux qui a inventé la langue française ? Il devait être ivre. » 

 

 

Celui qu’elle va épouser est de six années son cadet. « Ainsi, il durera plus longtemps. » 

 

« J’irai un jour sur la lune pour y planter des fleurs. »

 

 

« Rendre service grandit le cœur. Travailler pour une même cause érige des chaînes à mes chevilles. »

 

Commentaires

Marioromans le 07-11-2019 à 16:14:34
J'ai pris en note ceci en faisant une relecture, une troisième consécutive !


Je crois que je vais tenter ma chance avec ce roman, pour une publication, davantage que Grand-Regard et la Lumière, qui a été refusé plusieurs fois. Mon présent éditeur m'en a parlé, mais je crois que cela ne se fera pas.


J'apprécie ce personnage et je crois bien y retourner une troisième fois.
Maritxan le 07-11-2019 à 12:55:38
Drôle de fille tout de même ! Je la trouve très attachante. Il faut dire ce qui est, elle est unique en son genre. Merci de poursuivre son histoire !