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Titre du blog : Mario Bergeron, romancier du Québec
Auteur : Marioromans
Date de création : 01-01-2016
 
posté le 02-10-2020 à 01:30:31

Le roman en cours ( 2 )

 

 

J'ai beaucoup écrit, depuis une mois. Sans doute est-ce dû au fait de me rendre presque chaque jour au terrain fantôme. Quand je me trouve là-bas, je compose un peu plus. J'ai atteint ce qui est près de la moitié du roman Grand-Regard et le crépuscule.

 

 

 

Comme indiqué dans l'article précédent, les premiers chapitres se concentraient beaucoup sur les enfants de mon personnage vedette, particulièrement sur Adèle. Grand-Regard semblait en retrait.

 

 

 

Je me suis donc concentré à donner de l'importance à la femme. Les propos sont positifs, car il n'arrive que de bonnes nouvelles : les enfants se marient, deviennent parents, les romans de Grand-Regard se vendent bien, particulièrement parce que le lectorat identifie la femme comme la mère d'Adèle, laquelle connaît la gloire parce que deux de ses romans sont adaptés en feuilletons radiophoniques.

 

 

 

Au début du roman, Grand-Regard craignait beaucoup la cinquantaine, signe de vieillesse, à ses yeux. Sauf qu'elle fut tant et tant active qu'elle n'a pas eu trop de temps pour vérifier si des rides se manifestent. Gardons ceci pour la décennie 1940.

 

 

 

Le seul malheur vécu par Grand-Regard est le décès de sa soeur aînée Juliette, âgée de soixante-sept ans. Ceci m'a permis d'écrire une courte phrase que je trouve touchante. Je vous explique pourquoi.

 

 

 

L'enfance de Grand-Regard et de son frère Arthur se déroule dans le dernier quart du dix-neuvième siècle. À ce moment, l'aînée de la famille devient comme le bras-droit de sa mère. Il s'agit de Juliette. Elle aide sa maman dans les travaux ménagers, peut cuisiner comme il faut, s'occupe d'un jardin, puis prends soin d'Arthur et de Grand-Regard, les aidant, par exemple, à étudier et faire leurs travaux scolaires. Les deux enfants ont beaucoup appris grâce à leur soeur. Celle-ci se marie tôt et déménage dans la capitale, où elle deviendra mère à son tour, puis grand-maman.

 

 

 

Le décès ébranle énormément Grand-Regard et encore plus Arthur. Quelques semaines après l'enterrement, mon personnage organise un repas de remerciement pour les leurs, les gens qui sont venus en aide lors de cette épreuve. Il y a de la joie dans la maison, à cause de la présence d'enfants. Grand-Regard note cependant qu'Arthur demeure en retrait dans un coin, ne sourit pas. Elle approche, lui prend les mains, puis l'homme lui dit ceci : "Maintenant, nous sommes seuls."

 

 

Commentaires

ANAFLORE le 03-10-2020 à 08:50:38
Bravo pour la photo du jour

Par les temps maussades ta passion est un bon dérivatif

Bon wk