J'ai dépassé la moitié, mais n'ai pas atteint le dernier droit. Cependant, tout roule très bien, avec passion, même si un automne frisquet m'empêche de me rendre au terrain fantôme pour écrire (bien que je l'ai fait deux fois, en ce début de novembre.)
Grand-Regard a atteint la soixantaine et un moment tant craint de sa vie. Ses enfants sont tous heureux, avec de belles occupations pour les trois garçons et des tâches de mères attachantes pour les femmes. L'exception est l'étrange Adèle, la romancière la plus célèbre au pays, auteure de trois feuilletons radiophoniques lui apportant une immense popularité. Elle devient sociable, avec le temps, alors que dix ans plus tôt, elle ne l'était pas du tout. Mais Adèle a le don particulier de ressentir les mêmes choses en même temps que sa mère et, gentiment manipulatrice, elle met tout en oeuvre pour corriger les humeurs démoralisantes de Grand-Regard.
C'est au cours de cette période que Grand-Regard devient victime d'une particularité d'une femme qui prend de l'âge : elle rencontre des problèmes visuels qui iront en s'accentuant et qui la rendront aveugle. Conséquemment, elle diminue ses activités artistiques, que ce soit la peinture ou l'écriture. Pensant sans doute à son destin, Grand-Regard arrive à dessiner les yeux couverts, ce qui impressionne beaucoup deux de ses petites-filles, Anne et Hélène, qui vont jouer des rôles importants au cours des dernières années de vie de leur grand-mère.
Au cours d'octobre, j'ai relu les trois premiers tomes, afin de les améliorer et quelques phrases m'ont fait sursauter, menant à une décision : la finale de l'ensemble ne sera pas celle prévue, mais découlera de ces remarques étranges, particulières au monde de la science-fiction. J'avoue que lorsque j'ai réalisé tout ceci, j'ai passé une nuit d'insomnie, à force de trop y penser. Quoi qu'il en soit, j'ai ajouté aux documents de courtes références vers ce destin. J'en parlerai lorsque je serai rendu à cette étape.
Comme indiqué précédemment, les températures froides m'empêchent de sortir pour écrire. Je le fais à la maison, habituellement en soirée. Cependant, j'ai toujours été davantage à l'aise pour écrire hors de mon intérieur. Pour les rares personnes qui passent par ici pour une première fois, je n'écris pas avec l'appareil illustré ci-haut, ni directement dans un fichier informatique, mais bel et bien sur du papier, avec un stylo. J'ai toujours fait ainsi et cela fait partie de ma nature. Je n'ai qu'à retranscrire informatiquement les pages récentes.
Commentaires
Le personnage est né en 1880, J'en suis en 1946. Elle a donc dans la soixantaine.
Merci de ce commentaire. Il n'u en a jamais eu beaucoup de la part des gens de cette plateforme.
Ça me fait tout drôle que tu parles des dernières années de la vie de Grand-Regard. Dans ma tête ce personnage était presque immortel, j'étais prête à écouter encore et encore des histoires sur sa vie. Mais, tu as raison toutes les bonnes choses ont une fin. Ainsi, le personnage devient plus proche de nous et son souvenir se fait plus vivace.
bonsoir Mario
merci pour tes commentaires chez moi, passe une bonne soirée.
et une bonne semaine.
bises.