Lors de la création du plan de rédaction pour Grand-Regard et les enfants, j'avais décidé que la femme aurait six enfants, que les trois premiers suivraient les voies traditionnelles, mais que les trois derniers seraient différents (Jeunesse des années 1920) et auraient pour leur maman, pendant longtemps, un attachement prononcé. Je n'avais rien préparé de spécifique pour Adèle, mais je crois que le subconscient a joué dans les récents chapitres.
Adèle est née avant terme lors d'une occasion traumatisante pour Grand-Regard, qui assistait à la messe de minuit du premier de l'an quand des douleurs sont apparues. Ce fut si rapide qu'on l'a transportée vers l'endroit le plus chaud et le plus près : le presbytère. Bébé Adèle fut un nourrisson qui pleurait sans cesse, qui a prononcé ses premiers mots tardivement.
À l'école, elle comprenait tout immédiatement et a passé ces sept années sans jamais lever la main, obtenant des résultats scolaires exemplaires. Contrairement à sa mère, Adèle jouait peu et semblait vivre dans une autre dimension de l'enfance. Ceci irait en s'accentuant vers ses dix ans.
Vous savez, des enfants aux cerveaux très développés ne sont pas monnaie courante, mais arrivent de temps à autres. C'est le cas d'Adèle. Il y a aussi les gènes caractérielles et, dans le cas présent, l'enfant semble avoir des particularités secrètes de sa mère.
Adèle, au cours des premières années de son enfance, se montre excessivement affectueuse envers Grand-Regard, ayant, entre autres, l'habitude se se faire prendre et bercer par sa maman et cela va demeurer lorsqu'elle sera adulte.
Adèle, qui marche silencieusement, a deviné, à ses 12 ans, que Grand-Regard avait vécu une tranche de vie avec un être d'une autre galaxie. Estomaquée, la femme demande alors à son enfant comment elle peut savoir une telle chose. Immédiatement, Adèle a rassemblé les tableaux que la femme a peint sur cet épisode de sa vie, cela dans le bon ordre. Adèle avait deviné que sa mère racontait ainsi les étapes d'une réalité vécue.
Pour l'extrait : Nous sommes en 1925, Adèle a onze ans. Pour la première fois, elle vit loin de sa mère pendant deux semaines, alors que Grand-Regard a été appelée pour participer à une exposition de peintures sur un autre continent. Voici la scène du retour.
Le jour du retour arrive enfin! Donatien a besoin d’aide pour transporter les trente tableaux. Arthur lève la main. Adèle fait partie du voyage, car son père s’est rendu compte que l’enfant se morfondait beaucoup d’une aussi longue absence de sa maman. Elle ne dit pas un mot lors du trajet en train, se contentant de répondre par Oui ou Non aux questions de son père et de son oncle. Parfois, Adèle haussait les épaules, comme si elle n’avait pas entendu ce qu’on lui disait.
Les deux hommes se sentent perturbés en voyant Adèle courir vers Grand-Regard, les bras en croix, pleurant sans cesse. Elle se lance avec tant de force contre son corps que la femme tombe à la renverse. Voilà la petite couchée sur sa mère, la caressant sans cesse et pleurant davantage. Madeleine a du mal à se relever, tant l’étreinte est puissante.
Le chemin du retour est long et Donatien doit hausser le ton pour demander à Adèle de laisser Grand-Regard respirer un peu. Une demi-heure plus tard, la fillette s’est endormie contre sa mère, tout en la serrant encore. Donatien et Arthur n’ont jamais rien vu de plus émouvant et de singulier.
Adèle ne sera pas peintre comme sa mère, mais romancière. Elle sera publiée avant d'atteindre ses vingt ans. Ce personnage, tout comme les deux derniers enfants (des jumeaux) aura sa part du lion dans le tome 4 de la série. Au décès de Grand-Regard, Adèle fera une dépression nerveuse, mais sera motivée par les jumeaux (garçon et fille) à faire en sorte que leur mère, peintre oubliée et créatrice en tous genres, soit enfin reconnue par les générations futures. Adèle mourra à 104 ans, dernière survivante de la descendance de Grand-Regard.
Quant à mon subconscient, j'ai rencontré, il y a deux années, au salon du livre de Trois-Rivières, un garçon de quatorze ans, voisin de table, qui avait écrit un essai sur l'avenir politique du Canada. En écoutant ce qu'il racontait aux visiteurs, je constatais que ce gars avait des propos et le langage d'un homme de 30 ans, sinon plus. Il m'avait entendu dire que j'avais un diplôme doctoral et m'a demandé le sujet. "L'exposition agricole de Trois-Rivières." Réponse insuffisante. Alors, j'ai mis toute la gomme et lui ai expliqué la problématique de la thèse, mes lectures, mes recherches, le tout avec le langage universiraire de doctorat. C'est ce qu'il désirait entendre. Il a tout compris. Quand sa mère est venue le rejoindre, j'ai eu une surprise : je la connaissais. Elle m'a dit qu'à trois ans, son fils avait appris à écrire en regardant un journal, qu'il fut inscrit à l'école une année avant l'äge requis et qu'il y avait sur sa route des notes étincelantes. J'ai depuis peu l'impression que je me suis souvenu de cette rencontre sans y penser et qu'Adèle est à l'image de ce surdoué.
Nous sommes en 1924. Grand-Regard a vécu un mauvais moment lors d'une exposition de ses peintures, dans la métropole. Broyant du noir, elle se rend dans la petite forêt, au nord du village, où elle avait rencontré l'esprit d'un homme d'une autre galaxie. Retournant à la maison, elle a la surprise de voir son époux Donatien, marchant à sa rencontre.
Secret de cet extrait. Dans ce roman, Grand-Regard et les enfants, les chapitres ont tous dix pages. J'étais arrivé à la neuvième et exprimé les sentiments décidés d'avance. Je ne savais plus quoi écrire pour atteindre la dixième page. Sans trop réfléchir, j'ai créé ceci, tout doucement. Note : Madeleine est le prénom de Grand-Regard.
Grand-Regard approche de la rivière, se déchausse, salue le clapotis de l’onde. Elle y dépose les pieds, même si l’eau est très froide, en ce moment de l’année. Soudain, elle sursaute en entendant quelqu’un marcher dans le sentier. Madeleine sourit, car malgré la noirceur, elle reconnaît la silhouette de Donatien. « Un problème? Non. Les enfants sont couchés et notre Germaine monte la garde, prête à intervenir si Adèle refuse de dormir. Je voulais voir ta solitude et…. Tu as oublié le fanal? Oh, je sais que je ne l’ai pas apporté non plus, car tu es ma lumière. Te souviens-tu de la nuit de notre mariage? Nous étions venus près du grand arbre pour regarder les étoiles et j’avais juré que moi-même serais ta lumière. Tu voudrais y retourner ? Prends ma main et nous nous marierons une seconde fois. »
Le silence… Pourtant, elle entend sa présence, sa respiration, son corps, son âme. De retour près de l’Immense, Madeleine regarde le ciel, comme elle l’avait fait ce jour-là. Donatien a entendu le secret plusieurs fois, mais n’y a jamais cru, pensant que c’était une fantaisie propre à Grand-Regard. Cependant, il s’est toujours montré attentif à ce qu’elle disait. Depuis les récentes peintures, l’homme frémit en pensant : « Et si c’était vrai ? Ce qu’elle m’a raconté va au-delà de l’imagination. » Il avance, prend sa main, y dépose délicatement ses lèvres.
« Froid, n’est-ce pas? Retournons à la maison. Je fermerai l’électricité, installerai une chandelle sur la table, déposerai une bûche dans le poêle et nous l’écouterons chanter sa chaleur. Nous ne parlerons pas, car l’amour, nous le vivons et n’avons plus besoin de paroles. »
Dans le sentier, Grand-Regard lance « Attention! » en vain, car Donatien trébuche vers l’avant à cause d’une branche rebelle. Comment a-t-elle fait pour la voir, par une telle noirceur ? Elle se précipite à son bras pour l’aider à se relever, mais elle ne dessine aucun pas, demeurant accrochée à son corps. Elle passerait la nuit entière dans cette position. « Ça va. Je n’ai pas de mal. » Il repart, mais elle ne lui en veut pas, sachant que la bûche et la chandelle l’attendent. « La seule fois que j’ai mal, c’est lorsque tu es loin de moi. » La femme ricane brièvement. Le cliché la ravit et elle sent des frissons sur ses bras.
La rivière de nouveau en vue, Donatien approche, dépose une main dans l’eau pour la nettoyer de la terre de sa chute. « Pas si fort! Tu fais peur aux poissons! » L’homme ne presse pas la marche, comme s’il désirait que ces moments soient éternels, mais soudain, elle soupire, admet que la température est fraiche.
Alors, Donatien tient parole. Germaine s’est couchée. Le couple se regarde et n’entend pas Adèle, qui les observe. Quand l’homme se rend compte de cette présence fantôme, il sursaute, mais ne crie pas « Va te coucher! » et elle ne dit point « Au lit! » La fillette se lance entre les bras de sa mère. « Adèle, ma petite, bien plus tard, ô vraiment plus tard, tu te souviendras de cet instant en pensant que tu as vu l’Amour. »
La dernière phrase n'est pas gratuite. La fillette a pour sa mère un profond amour, hors des conventions. Dans le quatrième tome de la série (à venir), Adèle, devenue romancière, écrira, avec l'aide de son frère et de sa soeur (jumeaux) la saga de Grand-Regard, peintre à la mode des années 1920 et plus tard oubliée. Même adulte, Adèle ne cessera d'aimer profondément sa maman. La petite fille de cette scène mourra à 104 ans, dernière descendante de la légende Grand-Regard.
1. Maritxan le 19-07-2020 à 00:54:45 (site)
C'est beau !
Le personnage de Grand-Regard respire l'amour, on ne peut pas faire autrement que de l'aimer.
Merci d'avoir su lui donner vie !
2. Marioromans le 19-07-2020 à 01:30:33 (site)
Je me sens très content de ce personnage et débuterai le tome 4, aussitôt le 3 terminé, sans doute en août.
:Le premier texte est actuellement en évaluation chez un éditeur important, mais je ne me fais pas d'illusions : un roman sans dialogues n'est sans doute pas dans leurs cordes, pas plus que la présence pourtant attachante d'un extra-terrestre.
Par contre, il semble que l'éditeur des dernières années soit encore intéressé à ma plume. Je devrais avoir des nouvelles en août. Si ça ne fonctionne pas chez l'autre, je recommanderai Grand-Regard à cet homme.
Je fais tout ça pour moi-même, mais je sens que le public pourrait adorer ce personnage.
3. Maritxan le 29-07-2020 à 19:37:40 (site)
Salut Mario !
Je suis contente de savoir que tu ne lâches pas le morceau. Je t'ai toujours dit que l'histoire de Grand-Regard me touchait. Je souhaite sincèrement que ce roman trouve preneur.
Je saute du coq à l'âne : As-tu déjà jeté un coup d’œil dans "l'édition du blog" à la rubrique "Mailing liste" ? Moi, j'ai eu la surprise de me trouver 1235 adresses mail. Jamais eu autant d'inscriptions sur un de mes blogs. Je trouve ça très bizarre pour ne pas dire louche, surtout que la newsletter de Vef n'a jamais marché ( du moins depuis que je suis là) . Jette un coup d’œil chez toi, je suis sûre que tu vas en trouver autant.
4. MarioMusique le 30-07-2020 à 01:19:13 (site)
Pas trouvé ce que tu racontes. Cependant, je sais qu'il y a souvent des parasites commerciaux sur cette plate-forme.
5. Maritxan le 30-07-2020 à 14:21:24 (site)
@Marioromans:
Je viens de constater que tu n'as pas mis ce formulaire d'inscription sur aucun de tes blogs. Pas étonnant que tu ne trouves pas cette fameuse liste d'adresses mail dont je te parle. Je pense que cela n'a rien à voir avec les parasites commerciaux. Je ne suis sûrement pas la seule à avoir cette ribambelle d'adresses mail (1235 inscriptions, c'est énorme, on n'est pas sur Facebook ici !).
Bizarre pour une "newsletter" qui ne fonctionne pas depuis plusieurs années !
6. Marioromans le 30-07-2020 à 15:18:20 (site)
Tout ceci m'échappe un peu... Je suis un peu 'ancien', avec Internet !!
Les gens lisant ce roman peuvent penser : "Mario a décidé de présenter un tremblement de terre, comme excuse pour une conquête romantique." Eh non! Je n'ai pas inventé ce tremble-terre (car c'était le terme du 17e siècle) qui, avec ses récidives, avait fait souffler un vent de panique sur la colonie entière. Anecdote relatée dans les livres d'Histoire et qui peut servir un écrivain.
Guillaume pense enseigner les bonnes manières distinguées et le langage de qualité à Gaspard. Le jeune homme, bien que paysan, semble en connaître davantage que le boulanger dans ce domaine. Pour qu’il rencontre le plus souvent Barbe, Guillaume organise plusieurs soirées. C’est au cœur de l’une d’entre elles que la terre se met à trembler avec tant de violence que les pots et ustensiles tombent de leurs tablettes. Les cris d’effroi de Barbe sont aussi perçants que ceux du boulanger. Dans un coin, un garçon est agenouillé et prie en pensant que la fin du monde vient d’arriver. Son voisin se dit prêt à retourner en France à la nage. Guillaume sort à toute vitesse de la maison, comme la plupart des habitants du bourg. Cette fuite l’empêche de constater que Gaspard a été le premier à se rendre auprès de Barbe pour la protéger, la rassurer et essuyer ses pleurs. Quand il rentre, Guillaume voit ces jeunes gens se tenir les mains. Le tocsin hurle quelques minutes plus tard, car une maison a pris feu. Sans aucun doute que ce tremble-terre a fait voler les tisons de l’âtre vers la paille disposée le long des murs, pour protéger contre le froid. Tous se lancent vers les puits et font une chaîne impuissante face au brasier. Une autre chaîne encore plus vaine se forme entre la maison déchirée et le fleuve. Guillaume a souvent vu les flammes briser tant de cœurs. Il se demande par quel miracle sa maison, si exposée au feu du fournil, a pu éviter un tel triste sort. Les hommes combattent le sinistre et les prétendants de Barbe profitent de cette occasion pour tenter de devenir des héros, entrant dans la maison touchée pour en extirper des meubles ou de quelconques objets.
«Quel était ce phénomène, monsieur?
- J’espère qu’il ne s’agissait pas de la colère de Dieu. Je ne puis vous dire, Gaspard. C’est la première fois qu’une telle chose se produit. En avez-vous déjà entendu parler en France?
- Non. J’ai eu beaucoup de peur, mon ami, mais mon cœur a tremblé davantage quand j’ai pris les mains de la demoiselle Barbe.»
1. chocoreve le 17-07-2020 à 19:24:17
Très jolie la fin de ce texte ... trembler davantage en prenant la main d une demoiselle !
2. Marioromans le 17-07-2020 à 21:03:00 (site)
Elle deviendra son épouse.
Ce roman n'existe plus. Sa vie aura duré de 2013 à 2020, ce qui représente un peu plus d'années que la norme. Pour une première année (2013), il a été mon meilleur vendeur : autour de 2000 copies. Le livre a aussi été disponible en format poche, en 2017, et 800 des 1000 copies ont trouvé preneurs. Ces chiffres sont supérieurs à tous mes autres romans publés. Et pourtant...
Ce fut le seul roman pour cet éditeur. Le long de la route, j'ai dû envoyer une douzaine de manuscrits, tous refusés, parfois pour des raisons bizarres, comme "Il y a trop d'hommes dans votre roman." Il y a eu, de leur part, un intérêt pour mon texte Madame Antoine, mais à deux occasions, ils ont proposé de publier le livre en deux parties, ce que j'ai refusé.
Sans entrer dans les détails, il y a eu des trucs agaçants relativement à ce roman, dont le titre imposé (et qui ne veut rien dire) et aussi la petite étoile rouge que vous voyez, ce qui signifiait : Tome 1. Ah ouais ? Première nouvelle! D'autres détails aussi, indices que cette maison cherchait à contrôler des aspects du texte. De plus, je l'avoue, je n'ai jamais aimé ce roman. On y croise des aspects prouvant que je me suis montré paresseux, lors de sa création.
Ce ne furent pas des conflts guerriers et j'admets que ces gens se sont montrés polis à mon endroit, qu'ils m'ont toujours payé à temps. Sauf qu'il me paraît évident que je n'avais aucun avenir dans leur maison. Parmi les textes refusés : les trois romans publiés par Marcel Broquet.
Ces derniers jours, il y a eu une correspondance, relativement à un format numérique que je ne saurais vous expliquer. Je leur ai fait remarquer que ce roman ne se vendait plus depuis longtemps (Zéro en 2018!) et que j'apprécierais mettre fin au contrat, afin de redevenir propriétaire de mon texte. J'imagine que c'est plutôt rare qu'un auteur réclame qu'un roman soit retiré du marché ! Mais je n'ai pas de très bons souvenirs face à tout ceci. Il vaut mieux aller de l'avant ailleurs que de m'enfoncer dans un cul-de-sac.
Un bon point : la page couverture était magnifique !
2. chocoreve le 11-07-2020 à 08:08:23
Tout ceci est paradoxale. Un roman qui semble avoir été très aimé des lecteurs, que toi tu n aurais pas aimé, où tu te serais montré paresseux ... ton sentiment est peut-être dû à la période de ta vie, pendant laquelle tu as écrit ? Et toi quel titre lui aurais tu donné ?
Tome 1, parcequ' il voulait le publier en 2 parties...
3. Marioromans le 11-07-2020 à 15:09:22 (site)
Cette histoire de la petite étoile rouge, ce n'était pas celui qu'il voulait diviser en deux parties, mais bien un texte du titre Madame Antoine.
Alors, dans les moteurs de recherche des bibliothèques, tu vois Les Bonnes Soeurs Tome 1, alors qu'il n'y a jamais eu de Tome 2.
Le titre est L'amour entre parenthèses, que l'on voit ici en sous-titre.
Paresseux parce que jje me suis servi de villes et de lieux dont je ne connais rien et que je n'ai pas cherché à connaitre leurs réalités.
Le seul bon point est que je montre des religieux, hommes et femmes, sous un jour humain : ils rient, s'amusent, pleurent, etc.
Non, il n'y avait pas de photos dans mes romans. Ce qui est illustré était un montage très simple, basé sur des photographies anciennes présentant un lieu ou un objet relatif à un passage du bouquin. Dans le cas présent : le roman Petit Train. Je me servais de ceci essentiellement lors de mes participations aux salons du livre. Quand une personne semblait intéressée par mon produit, je leur montrais ces photos. Sept fois sur dix, cela devenait une vente assurée. Je me suis servi de ceci surtout au salon de Trois-Rivières, parce que les romans de la série Tremblay se déroulaient dans le passé de la ville et que la majorité des visiteurs étaient des Trifluviens. Dans le cas présent, la fonderie du Gros Marteau était située à quelques pas du lieu où se déroulait le salon, et, cela va de soi, je le disais aux gens.
1. chocoreve le 06-07-2020 à 01:57:17
Oui les photos ça aide.
Pareil pour les couvertures des livres, ainsi que les titres bien entendu.
Les étiquettes des bouteilles de vin aussi ...
Bon je m'égare...
La photo du bateau et le titre du petit train du bonheur ... pose une question, au premier abord, d'où l'achat du livre ? Bateau, train, bonheur... le rêve, la liberté...
2. Marioromans le 06-07-2020 à 03:44:13 (site)
Les pages couvertures de la série Tremblay n'étaient pas attrayantes. En premier lieu, le type voulait garder le même modèle, mais changer les couleurs de livre en livre, ce qui n'a pas été fait. C'était trop pâle...
Je ne me suis jamais caché non plus pour dire que je déteste ce titre, qui m'a été imposé par l'éditeur. ¨Il ne représente pas du tout le contenu du roman. Petit Train, ce n'est pas un train, mais le nom d'un restaurat genre casse-croute, qui est situé près de la gare.
Le bateau des Rouette est mentionné dans plusieurs de mes romans, car, chose tout à fait vraie, cette famille de pommiculteurs a vendu ses fruits par cette voie cela de génération en génération, autour de 125 années.
Pour les six livres de cette série, c'est moi-même qu fournissait les photos d'époque que l'on voit en bas, la plupart provenaient du centre d'archives d'un séminaire. La photo d'un personnage, en médaillon, provenait de l'éditeur, sauf sur L'Héritage de Jeanne, où c'est une photo de ma mère, à 17 ans.
Commentaires
1. chocoreve le 30-07-2020 à 14:32:40
Adèle fera t elle l objet d un roman à son tour , dans le tome 4 tu dis .
Le sujet des enfants surdoués me pose souvent question !
Bon évidemment avec une maman qui a des pouvoirs autres, le sujet sera différent !
2. Maritxan le 30-07-2020 à 14:38:46 (site)
Toujours très intéressant tes écrits ! Beaucoup d'émotions et de sentiments profonds...
3. Marioromans le 30-07-2020 à 15:22:23 (site)
'Sais pas trop... En fait, il y a des personnages dans mes romans qui se retrouvent en vedette ailleurs. Par exemple : le personnage Grand-Regard apparaît dans un chapitre de Gros-Nez le quêteux. Lequel Gros-Nez provenait de Ce sera formidable.
Tome 4 se concentrera sur les dernières années de vie de Grand-Regard, sa vie de grand-mère, mais aussi ses relations étroites avec Adèle et les jumeaux.