Mario Bergeron, romancier du Québec

posté le 28-05-2019 à 04:04:10

Le roman en cours

Dans mon roman Gros-Nez le quêteux apparait une jeune femme de 20 ans surnommée Grand-Regard. Comme j'avais beaucoup aimé ce personnage hors de l'ordinaire, j'avais décidé de lui consacrer un roman intitulé Grand-Regard et la Lumière, qui se déroule en 1905, alors qu'elle a 25 ans. Je crois que c'est un de mes meilleurs textes et comme j'ai toujours un coup de foudre pour la demoiselle, j'ai décidé d'écrire un roman sur son enfance et son adolescence, en gardant la même formule que dans l'autre texte : aucun dialogue avec tirets, puis chapitres enchaînés les uns les autres, sans séparateurs.

J'ai d'abord relu Grand-Regard et la Lumière, pris en note des caractéristiques de la jeune femme, de son milieu. Ceci m'a permis d'élaborer un plan. Je le respecte depuis et tout va rondement. Joli plaisir à créer ce texte.

 


 
 
posté le 21-05-2019 à 06:09:23

Trouver un éditeur ? Facile !

En réalité, ce n'est pas facile du tout! À ce moment, 1997, je ne connaissais rien de rien du monde de l'édition. J'avais alors un premier roman, Tremblay etFils, publié par une maison de Shawinigan-Sud et qui était un organisme de matériel pédagogique. J'avais décidé d'envoyer une copie du roman à cinq éditeurs. Maintenant, je sais qu'il est rare que ces gens reçoivent un livre au lieu d'un manuscrit.

J'avais écrit cette lettre pour accompagner le bouquin.  En deux mois, j'avais non seulement un éditeur intéressé, mais deux! C'est par cette lettre que mon aventure a débuté. Cliquez pour mieux lire.

 


 
 
posté le 14-05-2019 à 01:11:08

Souvenir et réaction

Quand j'étais petit, il y avait à mon école sept niveaux d'apprentissage, avec deux classes chacun.  Aux six premières étapes, des 'mademoiselles' étaient en poste, alors que pour la septième année, on croisait deux frères, dont l'un, le frère Charles, effrayait les gamins. Non seulement il était grand et costaud, mais il avait une voix qui tonnait, vraiment effrayante. Notre souhait commun était d'atteindre la septième et de ne pas nous retrouver dans la classe du frère Charles.

Malheur à moi! Oui, Charles parlait fort, était brusque, ne souriait jamais, mais l'homme était un bon enseignant qui aimait son métier et les enfants.

 


 
 
posté le 06-05-2019 à 06:36:55

Le blogue du nouveau roman

Prévu pour juin 2019, mon nouveau roman sera sans doute sur le marché en mai. Les corrections ont été apportées - non sans difficultés - la page couverture a été conçue, et au moment d'écrire ceci (deuxième semaine de mai), les responsables travaillent à la mise en page, puis il y aura une dernière lecture de la part du grand patron, au cas où des petites erreurs auraient subsisté. Et hop : chez l'imprimeur !

Il s'agira de ma douzième publication et même si j'ai pris l'habitude des 'trucs du métier', ce n'est jamais une routine et la joie de mettre la main sur un nouveau livre demeure toujours inoubliable.