Mario Bergeron, romancier du Québec

posté le 30-07-2020 à 04:35:18

L'étrange amour fou d'une fille pour sa mère

Lors de la création du plan de rédaction pour Grand-Regard et les enfants, j'avais décidé que la femme aurait six enfants, que les trois premiers suivraient les voies traditionnelles, mais que les trois derniers seraient différents (Jeunesse des années 1920) et auraient pour leur maman, pendant longtemps, un attachement prononcé. Je n'avais rien préparé de spécifique pour Adèle, mais je crois que le subconscient a joué dans les récents chapitres.

Adèle est née avant terme lors d'une occasion traumatisante pour Grand-Regard, qui assistait à la messe de minuit du premier de l'an quand des douleurs sont apparues. Ce fut si rapide qu'on l'a transportée vers l'endroit le plus chaud et le plus près : le presbytère. Bébé Adèle fut un nourrisson qui pleurait sans cesse, qui a prononcé ses premiers mots tardivement.

 


 
 
posté le 18-07-2020 à 21:57:18

Amour

Nous sommes en 1924. Grand-Regard a vécu un mauvais moment lors d'une exposition de ses peintures, dans la métropole. Broyant du noir, elle se rend dans la petite forêt, au nord du village, où elle avait rencontré l'esprit d'un homme d'une autre galaxie. Retournant à la maison, elle a la surprise de voir son époux Donatien, marchant à sa rencontre.

Secret de cet extrait. Dans ce roman, Grand-Regard et les enfants, les chapitres ont tous dix pages. J'étais arrivé à la neuvième et exprimé les sentiments décidés d'avance. Je ne savais plus quoi écrire pour atteindre la dixième page. Sans trop réfléchir, j'ai créé ceci, tout doucement. Note : Madeleine est le prénom de Grand-Regard.

 


 
 
posté le 14-07-2020 à 05:31:59

Tremble-terre en Nouvelle-France

Les gens lisant ce roman peuvent penser : "Mario a décidé de présenter un tremblement de terre, comme excuse pour une conquête romantique." Eh non! Je n'ai pas inventé ce tremble-terre (car c'était le terme du 17e siècle) qui, avec ses récidives, avait fait souffler un vent de panique sur la colonie entière. Anecdote relatée dans les livres d'Histoire et qui peut servir un écrivain.

 


 
 
posté le 08-07-2020 à 20:53:11

Je me congédie

Ce roman n'existe plus. Sa vie aura duré de 2013 à 2020, ce qui représente un peu plus d'années que la norme. Pour une première année (2013), il a été mon meilleur vendeur : autour de 2000 copies. Le livre a aussi été disponible en format poche, en 2017, et 800 des 1000 copies ont trouvé preneurs. Ces chiffres sont supérieurs à tous mes autres romans publés. Et pourtant...

Ce fut le seul roman pour cet éditeur. Le long de la route, j'ai dû envoyer une douzaine de manuscrits, tous refusés, parfois pour des raisons bizarres, comme "Il y a trop d'hommes dans votre roman." Il y a eu, de leur part, un intérêt pour mon texte Madame Antoine, mais à deux occasions, ils ont proposé de publier le livre en deux parties, ce que j'ai refusé.

 


 
 
posté le 06-07-2020 à 00:23:15

Photos du roman

Non, il n'y avait pas de photos dans mes romans. Ce qui est illustré était un montage très simple, basé sur des photographies anciennes présentant un lieu ou un objet relatif à un passage du bouquin. Dans le cas présent : le roman Petit Train. Je me servais de ceci essentiellement lors de mes participations aux salons du livre. Quand une personne semblait intéressée par mon produit, je leur montrais ces photos. Sept fois sur dix, cela devenait une vente assurée. Je me suis servi de ceci surtout au salon de Trois-Rivières, parce que les romans de la série Tremblay se déroulaient dans le passé de la ville et que la majorité des visiteurs étaient des Trifluviens. Dans le cas présent, la fonderie du Gros Marteau était située à quelques pas du lieu où se déroulait le salon, et, cela va de soi, je le disais aux gens.