
Grand-Regard note un arbre qui a l’air triste : « Ne pleure pas de sève. L’été reviendra et tu rencontreras des feuilles qui t’aimeront sincèrement."

Le vagabond Gros-Nez cache son passé, sauf un épisode de son adolescence, alors qu'il avait passé deux étés chez un oncle habitant Manchester, au New Hampshire. C'est là que le garçon découvrira le baseball, passion absolue de son existence.
Parce que je me montrais aimable avec les gens visitant les salons du livre, parce que je laissais mon adresse de courriel aux visiteurs, j'ai reçu un certain nombre de messages semblables, lors de ma participation intense à ces événements, entre 1998 et 2004.Avec le recul, je ne me souviens plus trop de ces personnes et des circonstances. Ce n'est pas le cas de cette femme. Comme indiqué dans son message, elle travaillait dans une bibliothèque. J'ai souvent revu cette femme, au salon de l'Outaouais. Elle revenait d'année en année. À une occasion, elle avait apporté les copies des romans pour que je les dédicace à la population de sa petite ville. Par contre, j'ai oublié son nom !

Nous sommes en 1949. Carole Tremblay, jeune mariée, est enceinte de sept mois. Semble-t-il qu'elle n'ait pas du tout apprécié cette expérience... Je souligne que mon personnage a un handicap à la jambe gauche.
J'ai beaucoup écrit, depuis une mois. Sans doute est-ce dû au fait de me rendre presque chaque jour au terrain fantôme. Quand je me trouve là-bas, je compose un peu plus. J'ai atteint ce qui est près de la moitié du roman Grand-Regard et le crépuscule.Comme indiqué dans l'article précédent, les premiers chapitres se concentraient beaucoup sur les enfants de mon personnage vedette, particulièrement sur Adèle. Grand-Regard semblait en retrait.