Mario Bergeron, romancier du Québec

posté le 26-02-2019 à 06:01:24

Un peu de presse

Obtenir un article dans un journal réputé ou une revue n'est pas chose facile, surtout quand l'éditeur ne paie pas de publicité dans ces publications. Mon premier éditeur avait du mal à comprendre pourquoi le plus important journal de Trois-Rivières m'ignorait, alors que mes romans se déroulaient dans la ville et que j'étais natif du lieu.

Quand il fallait se tourner vers un papier plus modeste, il me laissait libre, à condition de l'avertir. Quand on cogne à une porte avec le bouquin entre les mains, c'est davantage gênant de me mettre à la rue et de faire comme si je n'avais jamais existé.

 


 
 
posté le 23-02-2019 à 22:16:21

Les échecs de Jeanne et de Sweetie

Au cours des années 1920, Jeanne fut une grande portraitiste et Sweetie une pianiste de salle de cinéma applaudie par les foules. Si la première vit un net déclin à cause de son alcoolisme, la seconde doit faire face au cinéma sonore et au congédiement de tous les musiciens de ciné. Les voilà exilées à Paris où leur situation d'immigrantes ne leur fait pas voir la vie en rose. Travaillant fort pour remonter la pente, les deux connaissent des échecs simultanément, ce qui provoque chez elles une réaction turbulente, comme aux jours fous de 1925. Un extrait de Le destin deJeanne.

 


 
 
posté le 12-02-2019 à 14:46:38

Ninon et le mutoscope

Sur un ton de comédie, Le rossignol des vues animées raconte les aventures de Zotique Lamy, jeune bourgeois désireux de faire l'éducation des masses grâce à une nouvelle invention : le cinématographe. Sur sa route, il rencontre Ninon de Sève, adolescente française, enfant de la balle, colérique, susceptible et rebelle. L'équipe itinérante, baptisée Lamitographe, produit des étincelles, grâce à la voix incomparable de la jeune soprano. Mais Zotique en voit de toutes les couleurs...

Dans l'extrait suivant, Ninon fait la découverte d'un appareil du nom de Mutoscope, ce qui l'excite beaucoup.

 


 
 
posté le 01-02-2019 à 16:16:49

Terminer un roman et en débuter un autre

Ce fut parfois immédiat : écrire la dernière ligne de l'un, sortir une feuille et commencer un autre roman. Pas cette fois : il y a eu une journée sans écrire. car j'ai pensé que débuter un 1 février serait mieux.

Quand je sais que j'achève un roman, je prépare tout de suite le suivant.   Le Fouinard, août 2018 à janvier 2019, est basé sur des extrapolations relatives à des faits vécus au cours de l'année scolaire 1973-74 de mon adolescence. Je crois que c'est un texte amusant, mais actuellement plein de maladresses. Je n'ai pas terminé de transférer l'ensemble dans son fichier informatique, mais quand ce sera fait, il y aura l'étape de la première relecture, suivie d'une seconde immédiatement. J'en reparlerai.