L'athlète et sa jeune épouse Rachel, enceinte, s'installent dans un quartier résidentiel de Montréal, où ils sont les seuls Noirs, les seuls protestants et les seuls Anglophones. Les gens du quartier sont fiers de savoir que le couple habite dans leur environnement. Deux enfants mettent tout en oeuvre pour devenir amis des Robinson. Marie et Paul sont mariés et parents d'une poupée du nom d'Irène. Paul croit que les Robinson parlent français, à cause des noms Jackie (Jacques) et Rachel, et le Robinson prononcé comme dans Robinson Crusoé.
Les journées pour les bibliothèques sont les jeudi et vendredi. Pour les auteurs, c'est une occasion unique de faire de bonnes ventes. Il suffit de présenter le plus récent roman et les responsables hésitent peu, surtout quand l'auteur dédicace son bouquin à la population du village.
Contes d'asphalte (Années 1950) fait partie des romans dont je me montre très fier, depuis toutes ces années. La seconde partie se concentre sur un petit-fils de Roméo Tremblay : Martin. Celui-ci admire son grand-père et il va de soi que l'homme adore l'enfant. Pourquoi ? Les deux ont beaucoup d'imagination. Les chapitres sont thématiques et suivent un schéma pareil. Ils se terminent par un conte narré par Roméo, sur le thème choisi. Ils débutent par une histoire que se raconte Martin, avec tout autant d'imagination et de drôlerie. Dans l'extrait que je vous propose, Martin devient un explorateur de l'époque de la Nouvelle-France. Voici !
En 1997, tout ceci intéresse l'éditeur JCL, me promettant de publier la série entière. Pour nous résumer à six livres, chacun des volumes contiendra deux romans. Au moment où le premier tome a été publié (Printemps 1998), les six livres étaient rédigés, minus quelques ajouts. C'est alors que j'ai décidé d'aller plus loin : remonter l'arbre généaologique jusqu'à la Nouvelle-France.
Nous sommes autour de 1762, dans une Nouvelle-France conquise par les Anglais. La société de l'époque était avant tout paysanne. L'été devenait le moment pour savoir si les gens allaient manger pendant l'hiver. Pas d'insectiside, à l'époque ! Alors, il y avait un risque de voir des insectes ravager les champs. La chaleur estivale était considérée comme une épreuve, alors que l'hiver devenait un moment de repos et de sociabilité. Cependant, au cours de ces deux saisons, les enfants risquaient de trépasser, que ce soit par la chaleur ou par le froid.
Pour préparer ces séquences, je m'étais rendu aux archives des religieuses, me prêtant le guide de l'année scolaire désignée (au milieu des années 1930) contenant les règlements, les matières au programme, et j'ai aussi eu droit à un type de cahier où les activités des élèves étaient répertoriées.
Monsieur Trou est passé d'ouvrier à policier, puis au mari de Lise, soeur de Joseph. C'est un homme calme, plus que souvent d'accord avec les explications et les fantaisies de Joseph, jusqu'au moment l'aîné le sermonne quand il désire quitter Trois-Rivières. En réalité, Monsieur Trou tient le rôle du frère aîné de la famille, que Joseph admirait beaucoup, quand il était petit. Ah, ne pas oublier que lorsque Lise donnera naissance à une fille, Joseph la surnommera Petite Trou. Voici la rencontre. Ceci se déroule au cours de la décennie 1880.
Au milieu du 19 siècle, un riche américain décide d’établir une fabrique de meubles près de la rivière Saint-Maurice. Afin d’attirer sa jeune épouse au Canada, il tient sa promesse et lui fait construire une somptueuse maison. Quand cette Judith arrive, la maison en tombe immédiatement amoureuse, lui jurant confort et fidélité pour l’éternité. Cependant, la femme capricieuse déteste la vie dans ce coin perdu et met à exécution son projet de s’en aller. Dès lors, la maison attend le retour de sa Judith, demeurant fidèle à sa promesse romantique. Divers propriétaires se succèdent jusqu’à un déclin progressif de la maison, abandonnée au cours des années 1970. Mais voilà qu’un jour, une descendante de Judith fait l’acquisition de la pauvre habitation en ruines.
Ceci est évident dans l'extrait de L'Héritage de Jeanne. Ce passage se déroule en 1942, alors que mon personnage Renée exprime son amour pour sa ville de Trois-Rivières, et plus particulièrement pour la rue des Forges, du centre-ville, alors artière commerciale. J'ai donc reconstitué la rue de ce moment et y fait déambuler Renée.
Les deux réussites se sont produites à Montréal, devant une classe pleine de gens intéressés, puis à Valleyfield, pour le compte d'un club de lectrices du nom de Bouquineuses. Il y avait aussi une rencontre dans la bibliothèque de la ville. Non seulement cela avait été annoncé dans leur journal local (ci-haut), mais en plus du cachet, on avait payé mon transport et mon gîte, dans une maison du 19e siècle. On se sent alors très flatté.
Je suis fier de ce texte parce qu'il ne déroule à 95 % que dans un seul lieu. Content aussi car malgré le sujet, ce n'est pas un roman sur le baseball. C'est à la fois tragique et drôle, un peu science-fiction, mais de façon terre à terre. Voici un extrait où les gens se rendent compte que l'adolescent décédé est toujours vivant. Photo ci-haut : le stade où mon héros a passé tant de décennies sans jamais pouvoir en sortir.
Dans le style, celle illustrée ci-haut est parfaite, car non seulement il y a un texte pour mon roman Ce seraformidable (Un résumé du communiqué de presse) qui voisine Nouvelles pages trifluviennes, collectif historique auquel j'ai participé, comme mentionné dans l'article. Cela date de septembre 2009. En cliquant sur l'image, vous arriverez (peut-être) à lire.
Ce jour-là, mon plan m'indiquait : "Fillette triste". Alors, je me mets à écrire, mais arrête cinq minutes plus tard, ayant l'impression qu'un autre chapitre était trop semblable. Il fallait trouver une autre avenue et je n'y arrivais pas. Soudain passe derrière moi une fillette portant pantalon, faisant bondir vigoureusement un ballon. J'ai alors pensé qu'à l'époque de mon roman, en 1949, elle aurait été jugée comme un garçon manqué. Et la voilà mon idée! Voici le résultat et les trois pages complètes.
La première chose que j'ai apprise de cette situation et qui m'avait beaucoup surprise : l'éditeur peut changer le titre du roman. Le créateur, pour sa part, a vécu avec un titre qu'il jugeait représentatif du contenu du livre. Ce n'est pas toujours le cas pour les titres imposés par ces pros.
Dans mon cas, il y a eu trois étapes : le coup de foudre, la routine, puis le ras-le-bol. Ce premier éditeur insistait beaucoup sur nos présences, prétendant que c'était une façon de se faire connaitre. L'avenir me dira que c'est faux. Il y avait pour cet éditeur un certain stress de la performance en ventes, si bien que les salons où je vendais peu ont été passés par dessus bord.
Alors, il faut passer par des biographies, des livres d'Histoire, afin de cerner le personnage et le rendre historiquement crédible. Ludger Duvernay était un homme de lettres, fondateur de La Minerve, le journal le plus important du Québec du 19e sièĉle. Mais avant d'y arriver, Duvernay avait habité Trois-Rivières, ouvert une imprimerie et lancé le premier journal de la ville :La Gazette des Trois-Rivières, qui prendra aussi le nom de Constitutionnel. Duvernay fut aussi un grand patriote et on lui doit la fondation d'une fête nationale, dite Saint-Jean-Baptiste, qui a depuis lieu à chaque 24 juin annuel.
Dans les salons du livre, le public me parlait toujours de l'inspiration. Je préfère le mot Idée. Plus que souvent, l'idée prend sa source dans des choses toutes simples. C'est le cas pour ce roman.
Manon se déroule en 2044, dans un foyer pour personnes âgées, précisément garçons et filles de ma génération. Manon, 89 ans et ancienne femme d'affaires, a comme grande amie Sylvie, 90 ans. S'il y a des tares relatives à leur âge avancé. les deux ont beaucoup de vivacité. Au cours de l'été arrive un nouveau pensionnaire, n'ayant plus de mémoire, sauf qu'une brève partie de sa jeunesse survit à la situation : il avait travaillé comme animateur pour une station de radio en 1973 et s'il ne peut s'exprimer, il est capable de chanter dix secondes d'une chanson populaire. Ce phénomène rend Sylvie et Manon nostalgiques de la radio de leur jeunesse. Une conversation suit sur la radio et les Beatles. Au fait, la radio est un élément qui revient souvent dans mes romans. Voici l'extrait.
RÉSUMÉ :