Mario Bergeron, romancier du Québec

posté le 28-07-2018 à 21:48:08

Les chats de mes romans

HORIZONS : Le personnage Suzanne a une chatte du nom de Salomé. C'est ainsi que mes propres chats porteront ce nom.

LA SPLENDEUR DES AFFREUX : Grandissant dans une écurie, Étienne le bossu est fou des chats. Il fera de deux d'entre eux des compagnons d'amitié. Les chats portent le même nom : Ici. Le second Ici avait l'habitude de s'installer sur les épaules d'Étienne, même quand la chatte sera adulte. Le nom Ici provient d'un chat nommé ainsi et qui appartenait à une femme de la tournée des salons du livre.

 


 
 
posté le 27-07-2018 à 06:56:04

Résumé : Les Innocentes en enfer

LES INNOCENTES EN ENFER

RÉSUMÉ :

Au cœur des années 1960, un veuf, père de trois filles adolescentes, raffole de la musique populaire et décide que sa progéniture atteindra la célébrité en devenant le premier groupe féminin à jouer de ses propres instruments. Ceux-ci achetés, les trois filles se montrent peu douées dans l’apprentissage musical. Le père supervise des répétitions sévères et, lancée sur scène sans être prêtes, la formation, baptisée les Innocentes, devient la risée de leur petite ville. Qu’à cela ne tienne, le paternel insiste avec de plus en plus de sévérité, dépense ses économies pour l’enregistrement d’un microsillon, alors que la vie des adolescentes devient de plus en plus éprouvante et terrifiante, jusqu’à un point de non retour, les incitant à organiser un accident où leur père perdra la vie.

 


 
 
posté le 26-07-2018 à 06:45:59

Public de France

Un courriel de 2004, de France. J'avais sans doute répondu à cet homme avant de recevoir ce message, et que je lui aurais dit que c'était innatendu. Des communications du Québec, j'ai ai goûté plusieurs fois. De France, c'est beaucoup plus rare.

Les romans Petit Train et Perleset Chapelet ont été disponibles en France en 1999 et 2000. Un peu plus de 10 000 copies ont été vendues. Au Québec, avec de tels chiffres, je serais sur les palmarès! Mais pour la France, c'était un échec, si bien que l'éditeur européen n'avait pas jugé bon de commercialiser les quatre autres tomes de la série Tremblay.

 


 
 
posté le 24-07-2018 à 07:28:53

Quatre générations d'ennemis

Cela avait débuté dans Tremblay et Fils (et Petit Train), alors que Roméo et son frère Adrien se butent à une famille de garçons insupportables d'une famille Trottier. Tous les p'tits gars ont des ennemis naturels, non ? L'idée était cependant amusante et quand j'ai décidé d'ajouter des romans se déroulant dans le passé de la famille Tremblay, je n'ai pas oublié les Trottier.

La première manifestation se déroule au cours des années 1820 dans La splendeur des affreux, alors qu'Étienne et sa Jenny sont en promenade et que la femme ressent des douleurs annonçant un accouchement. Le couple est loin de la ville et Étienne cogne à la porte d'une maison de ferme pour recevoir de l'aide, que les occupants refusent, leur permettant, cependant de s'installer dans la grange. C'est dans ce lieu qu'est né Isidore. Il va de soi que les vilains étaient les Trottier. Jenny gardera une haine certaine de ces gens.

 


 
 
posté le 22-07-2018 à 07:34:31

Terminer un roman

En ce dimanche 22 juillet 2018, j'achève la création d'un roman né en août 2017. Onze mois pour un texte de 300 pages (qui en aura 275 en fichier informatique), c'est beaucoup trop long, mais je me souviens que l'hiver dernier, j'avais traversé des moments nébuleux relativement à ce texte.

 


 
 
posté le 18-07-2018 à 22:10:26

Extrait : Les Freaks

Un de mes coups de gueule contre la bêtise hypocrite de la rectitude politique. Les Freaks met en vedette un dramaturge amateur qui rencontre un nain danseur et chanteur. Les deux partagent une passion : les spectacles forains sous tente du 19e siècle. Les deux hommes ont de larges connaissances sur ce sujet. Ils décident d'écrire une pièce de théâtre se déroulant dans ce milieu, en faisant appel à des gens ayant un handicap, une charmeuse de serpents, une femme obèse, deux Noirs déguisés en chasseurs de têtes. etc.

Ce qui devait être un spectacle amateur présenté cinq ou six fois fait soudainement la manchette, à cause de l'emploi d'handicapés, mais aussi du langage d'époque, reflets de l'exactitude désirée par le dramaturge.

 


 
 
posté le 16-07-2018 à 07:05:07

Contrat d'édition

Ce que vous voyez est la première page du contrat d'édition signé avec VLB Éditeur, en 2008. De façon générale, ce type de document a autour de vingt pages et est d'une lecture aride. Sans doute que vous pensez certaines choses à propos d'une telle entente, en n'imaginant pas certains aspects. Comme ces contrats sont à peu près tous sur le même modèle, voici quelques faits.

Un contrat lie un auteur à une maison d'éditions pour X temps, qui ne peut être défini d'avance. Le contrat est valide tant et aussi longtemps que le livre en cause se vend bien, est en demande. Quand il y a mévente, l'éditeur a l'habitude d'avertir la personne que le contrat tire à sa fin. Dans un tel cas, l'auteur redevient propriétaire de son texte.

 


 
 
posté le 12-07-2018 à 21:59:59

Femme de métier

Avant les années 1960, le marché du travail pour les femmes était restreint. Ce n'était d'ailleurs pas le but de la société de voir les filles d'Ève exercer un métier. Les exceptions qui le désiraient avaient un champ d'action auquel on ne pense pas, de nos jours : la vie religieuse. Dans les couvents, il y avait des femmes comptables, s'occupant d'administration, de gestion, des musiciennes, des chimistes, des pédagogues, etc.

Il est évident que mon personnage soeur Marie-Aimée-de-Jésus a une foi tiède, d'habitude. Jeune, elle rêvait de devenir enseignante. Cependant, à l'adolescence, elle a réalisé qu'en qualité de laĩque, elle ne récolterait que des miettes et travaillerait dans des conditions minables. Comme enseignante religieuse, tout serait en place pour une plénitude dans son métier.

 


 
 
posté le 11-07-2018 à 06:16:26

Plan de rédaction

Il y a un plan de rédaction pour tous mes romans. Écrire une fiction, c'est entreprendre un voyage. Le plan devient la carte routière, afin d'atteindre la destination.  Parfois, le plan est rigoureux et à d'autres occasion, c'est davantage flexible.

Ce que vous voyez ci-haut est un peu les deux à la fois. Il s'agit d'une partie du plan pour la seconde partie de Contes d'asphalte. Cliquez pour mieux voir.

 


 
 
posté le 09-07-2018 à 21:55:40

Évaluation d'un manuscrit

GROS NEZ

(M. Bergeron)

Sur la base des notes qui suivent, prises au fil d’une lecture partielle, voici mon avis :

 


 
 
posté le 08-07-2018 à 06:42:54

Un personnage : le Rio de Trois-Rivières

Le Rio était mon bar rock favori de ma ville, au cours des années 1970. Il apparaît brièvement dans mon roman Les Fleurs de Lyse, mais je lui déroule le tapis rouge dans Les Baveux. En fait, le Rio est tant important pour le groupe de jeunes du récit qu'il devient en soi un personnage.

Il y a chez cette bande un attachement profond pour ce lieu où ils "vident les bouteilles et remplissent les cendriers." Alors, je le décris avec amour, avec des souvenirs personnels qui sont demeurés vivants dans mon esprit. Voici un extrait des Baveux, avec une description du Rio. Je souligne que le serveur chauve a réellement existé.

 


 
 
posté le 06-07-2018 à 01:39:02

Èmerentienne et le pauvre Richard

Mes personnages féminins ont parfois des défauts, mais rien de trop grave, sauf dans le cas d'Émerentienne Tremblay, que j'ai voulue détestable et effroyable. Cette femme du milieu du 19e siècle est avaricieuse, xénophobe, mais avant tout incroyablement autoritaire et sévère. Elle contrôle tous ses enfants, ne tient pas compte de leurs goûts ou aptitudes, puis se montre sans merci envers son époux Isidore, sauf dans le cas de l'obsession de la femme : qu'un de ses enfants soit baptisé Joseph. Alors Isidore devient à son tour impitoyable et refuse avec violence.

Lors de la venue d'un second enfant, il devait être baptisé Joseph, mais Isidore a raconté au curé que l'épouse avait changé d'idée et que son nouveau choix sera Richard.

 


 
 
posté le 03-07-2018 à 05:16:24

Critiques

Ne nous affolons pas avec l'idée qu'un livre soit le sujet d'une critique dans un journal ou une revue. 95 % des romans québécois sont ignorés dans ces médias, à moins d'être une personne qui n'en a pas besoin : un auteur déjà médiatisé, car les médias, tout le monde le sait, servent à faire connaître ce qui est déjà connu.

L'auteur a une meilleure chance si la maison d'éditions paie une publicité dans le média. C'est ce qui est arrivé avec VLB et l'importante revue Le Libraire. Ce sera la seule critique pour ce roman. Notez bien que si l'honneur ne m'est pas arrivé trop souvent, c'était toujours positif.