Avant mon moment, je me suis rendu écouter le type me précédant. Il semblait confus, avait du mal à répondre aux questions de ce journaliste Laurent Laplante, septuagénaire un peu froid. Un véritable intellectuel, actif depuis des décennies et, à ce moment, travaillant pour la revue littéraire Nuit Blanche. J'ai alors pensé que ce ne serait pas facile, sentiment qui n'a fait que s'accroître quand je me suis présenté à l'homme avec mes quatre romans entre les mains. Laurent Laplante a alors dit, tel un prof sévère : "Monsieur Bergeron, je ne parle que de Contes d'asphalte." Gasp!
Jeune vagabond, Gros-Nez s'est frotté quelques fois aux hivers du Québec. Cependant, les tempêtes, le froid tranchant et le verglas ont eu raison de sa résistance. C'est ainsi qu'il a décidé que chaque hiver, il travaillerait. Dans une scierie ou un camp de coupe. Homme costaud, son physique laisse deviner sa grande force et c'est pourquoi il est toujous engagé. Dans les campements, Gros-Nez se frotte aux analphabètes, nombreux, car il possède un trésor : il sait lire et écrire. Nous voici en 1899.
En 2044, Manon Savard, 89 ans et ancienne femme d’affaires, vit dans un foyer pour personnes âgées, où elle partage son quotidien avec sa meilleure amie Sylvie, ancienne admiratrice de musique heavy-métal. Le quotidien se limite à quelques activités organisées par les responsables de la maison Primerose, aux visites de ses trois enfants. Manon se lie d’une belle amitié pour une jeune employée travaillant de nuit. La disparition de Sylvie affecte Manon, menant à des moments plus difficiles, jusqu’au jour où sa route sur Terre cesse, quelques jours avant la fin de l’année.
Bérangère, 14 ans, est en transit entre la fin de ses jours d'écolière. en attendant d'avoir 15 ans et de s'inscrire à une école de secrétariat. En attendant, elle travaille à un comptoir de glaces et s'occupe de la boutique de Roland, pendant que celui-ci est parti chez des clients pour des réparations. C'est ainsi que Bérangère fait connaissance avec les téléviseurs. Un extrait de : Le cochon de Bérangère.
LA FAMILLE TREMBLAY :
Mon premier éditeur venait de cette région et il était, en quelque sorte, la fierté du lieu. Il avait donc droit à un plus grand kiosque, où il casait le plus d'auteurs possible, ce qui donnait au lieu un air de foire plutôt agaçant.
Nous sommes en 1905 et l'esprit d'un voyageur interplanétaire voit son vaisseau se désintégrer. Il a le temps de se projeter à l'extérieur, puis tombe dans une petite forêt. au nord d'un village, sous la forme d'une lumière. Un hasard lui fait rencontrer une Terrienne, une jeune femme de 25 ans surnommée Grand-Regard. L'être pénètre son esprit pour connaître son langage et les deux développent une relation chaleureuse. basée sur le respect d'autrui. Elle surnomme l'être Lumière, répond à son désir de demeurer éloigné de tout autre habitant de la Terre, en attendant que les siens répondent à ses appels de secours. Voici le type de relations que les deux entretiennent. Titre du roman : Grand-Regard et laLumière.
L'adolescence est une invention du 20e siècle. Auparavant, ce temps de jeunesse n'existait pas et encore moins à la Renaissance. Je me suis tout de même permis cette fantaisie d'auteur, concernant les trois cousines, grandes amies, âgées de 13 ans et qui ont une réaction ado face à l'idée d'organiser un bal pour la danse. Un extrait de Les secrets bien gardés, qui se déroule dans la première moitié du 17e siècle, en Nouvelle-France.