Mario Bergeron, romancier du Québec

posté le 08-06-2020 à 04:27:15

Mon premier roman

 

 

J'ai écrit mon premier roman à l'âge de 16-17 ans. D'abord : une mise en contexte. J'étais un étudiant médiocre et la seule sphère où je me débrouillais était la 'composition française'. J'ai initialement reçu des encouragements de la part d'un professeur alors que j'avais 14 ans. L'année suivante, un autre encouragement, de la part du prof Côme Cossette, qui, voyant une de mes compos, m'avait dit : "Tu devrais écrire un roman." Il ne s'attendait sans doute pas que je lui apporte un texte de plus de 700 pages à la fin de l'année scolaire... Enfin, à cette époque, il y avait dans l'air du temps beaucoup de discours sur la créativité chez les adolescents. J'étais dans le courant.

 

 

J'ai d'abord écrit mon histoire en improvisant sur des petites feuilles, chaque soir. Quand j'ai montré ceci à monsieur Cossette, il a eu l'extrême bonté d'apporter ce marasme chez lui et de lire, pendant les vacances estivales. En août, il m'invite chez lui pour me dire : "Il y a des bons points, mais c'est confus. Tu as la base de ce qui pourrait devenir une bonne histoire. Je t'invite à relire, à garder l'essentiel et de réécrire ton roman."

 

 

 

C'est ce que j'ai fait, d'août 1972 à juin 1973, pour un roman de 544 pages. Je l'ai fait dactylographier par une personne plus habile que moi devant une machine à écrire, puis une amie de l'école a produit une quinzaine de dessins, dont celui que vous voyez ci-haut. Monsieur Cossette a de nouveau apporté le texte chez lui pour relire. Jamais je n'oublierai sa bonté, sans savoir alors que cela allait aiguiller mon avenir et faire naître une passion qui existe encore.

 

 

 

Je possède toujours une copie de ce roman, mais je ne l'ai pas touché depuis très longtemps. Par contre, le texte d'origine, improvisé, avait été jeté à mesure que je créais la seconde version. (Il me reste quelques fragments.) J'ai le souvenir de beaucoup de maladresses, mais c'est sans doute pardonnable : je ne savais pas comment écrire un roman. Je l'ai appris avec le temps et à force de ne pas laisser prise.

 

 

 

Le titre était "Le récit de nos seize ans." À ce moment, je me passionnais pour la musique rock et pour les débuts de ce mouvement. Voilà pourquoi j'avais situé ma fiction en 1955-1956, à Manchester, New Hampshire (J'étais passé dans cette ville deux années plus tôt.) Une histoire d'amour se déroulant dans une école, entre un garçon, Bucky, 16 ans, dingue de sa petite amie Jenny, aussi 16 ans. Un peu à rebrousse-poil, la Jenny ! Aussi : tout ce qui pouvait se dérouler dans une école aux premiers jours du rock.

 

 

Les maladresses : trop de dialogues, aucune connaissance de la réalité socio-historique de l'époque. Par contre, les personnages étaient bien définis, même s'il y avait des passages impossibles pour l'époque.

 

 

 

J'avais présenté le roman à un concours s'adressant aux jeunes, sans gagner. Cependant, j'avais le coup de foudre pour la création littéraire.

 

 

Comme j'avais tant aimé Bucky et Jenny, j'avais décidé de poursuivre, en parallèle à d'autres romans, pour mon simple plaisir de retrouver ces deux amis. Le tout sous le titre Jenny de Manchester, puis Horizons, cela jusqu'en 1998, alors que j'avais abandonné, parfois honteux de certains éléments. J'ai alors décidé de reprendre l'histoire, de la rendre davantage réaliste, en me servant de ce que j'avais appris au fil du temps et des contacts avec mon premier éditeur. Le titre est demeuré Horizons et j'ai, jusqu'à ce jour, neuf parties, totalisant plus de 2000 pages. C'est ce que je fais chaque soir, avant de me mettre au lit. Jenny et Bucky m'ont accompagné depuis mon adolescence. Il demeure des éléments du Récit de nos 16 ans, comme l'école, l'équipe de ballon-panier Golden Jets, les personnages Baby et Lucy et l'amour de la musique. Sans oublier que Bucky surnomme Jenny "Petit Poisson." Par contre, l'ensemble, avec le temps, a pris une direction que je n'aurais pu imaginer en 1972. Vous pouvez lire ici des extraits de Horizons, en tapant ce mot dans le moteur de recherche, à votre droite. Voici le début de mon tout premier roman.

 

 

 

 

 

Manchester, New Hampshire, ville de 60,000 habitants, réputée pour ses industries textiles et métallurgiques. Nous sommes en septembre 1955, dans le centre-ville. une grande avenue bordée de pots de fleurs où les acheteuses, les lèche-vitrines et les commères flânent. Les gens courent et ne pensent pas. Ils sont pressés par des riens, des çi et des ça.

 

 

À suivre : la seconde étape.

 

Ah et puis, tiens : un extrait de Horizons :

 

 

http://marioromans.vefblog.net/7.html#Mon_roman_secret

 

 

 

 

 

 

 

La photo est celle qui accompagnait le roman pour la participation à un concours littéraire. J'avais 17 ans.

 

 

 

 

 

Tags: #horizons
 


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1. ptitelfe  le 09-06-2020 à 08:51:38  (site)

L'écriture quel magnifique passion!

2. Marioromans  le 09-06-2020 à 22:02:33  (site)

J'écris des romans depuis l'âge de 16 ans. J'ai 64 ans. Douze romans ont été publiés et j'ai participé à 4 collectifs, mais le nombre de romans reposant dans mon ordinateur est davantage imposant.

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posté le 02-06-2020 à 04:44:53

Lire aux enfants

 

 

Grand-Regard, dans la trentaine, poursuit sa passion d'enfance et de jeunesse : dessiner. Elle l'a toujours fait avec talent. Son frère Arthur, maire du village, lui a demandé de produire une vingtaine de dessins à propos de l'histoire de la localité et des deux villages voisins, en se basant sur un texte rédigé jadis par feu le notaire Polydor Gélinas. Le but poursuivi par Arthur : une expostion pouvant intéresser les touristes qui abondent chaque été.

 

 

Cependant, pour Grand-Regard, l'histoire peut aussi avoir un autre visage. Son amie Anita, native de la ville, est remplie d'admiration pour un de ces dessins et mon personnage lui explique ce qu'il représente.

Un extrait de Grand-Regard et les enfants, roman que je suis en train de créer. Nous sommes en 1915.

 

 

 

 

 

 

 

         Anita a noté quelque chose que plusieurs personnes du village ont remarqué. Les doigts de la main droite de Grand-Regard semblent toujours tenir un crayon invisible, même dans les tâches ménagères ou quand elle parle avec autrui. Quelques semaines plus tard, elle peut montrer à son amie le second dessin. « Vraiment magnifique, Grand-Regard. Poétique, je dirais! » Alors, Madeleine raconte l’épouse du notaire, qui sortait sur son perron à l’heure où les enfants revenaient de l’école, souvent le samedi entier, alors que des petits du lointain marchaient jusqu’à Rivière-Aux-Truites, sachant qu’en les voyant, la femme leur lirait des histoires, des fables.        

« C’était d’une grande douceur et on se sentait ailleurs, loin de l’école, des travaux aux champs, aux jardins. Tous les gens de mon âge te diront ne jamais avoir oublié. Et des plus âgés aussi, car mes parents m’ont affirmé qu’elle le faisait avant ma naissance. Je ferme les yeux et je l’entends encore clairement. Tu sais, sa peine, dans sa vie, fut de ne pas avoir d’enfants. Elle a un jour dit à Arthur qu’elle en avait trente. » Anita serre les lèvres et ce dessin, avec cette femme dans une berçante, un livre entre les mains, avec tant d’enfants pour l’écouter, devient encore plus extraordinaire. « L’histoire, ce n’est pas que les notables, les découvreurs, les politiciens. C’est aussi les gens. C’est moi-même qui interrompt une messe de Xavier et qui accouche dans son presbytère. Quand je serai au Ciel, parmi mes amies les étoiles, des vieux parleront de ceci à leurs petits-enfants. »

 

 


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1. chocoreve   le 02-06-2020 à 16:00:18

C'est très difficile de savoir lire des histoires aux enfants... certains livres comportent des mots, des phrases non adaptés je trouve.

Que c est joli "les doigts qui semblent tenir un crayon invisible"

Bisous

2. Marioromans  le 02-06-2020 à 16:56:28  (site)

Je ne connais pas trop ceci... Cela peut dépendre en effet du livre, mais aussi de la personne s'adressant aux enfants.

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posté le 22-05-2020 à 05:21:19

Mario B chez Québec-Loisirs

 

 

Québec-Loisirs est un organisme qui vend des livres de toutes sortes par la voie du courrier, à des gens abonnés à ce service. Il existe des branches dans plusieurs pays. Pour les auteurs québécois, l'avantage est de rendre nos livres disponibles dans des lieux lointains. Je pense aux francophones minoritaires des provinces anglophones qui n'ont pas d'ouvrages en français dans leurs bibliothèques. Aussi : femmes et hommes de villages isolés. Le désavantage : ils sabrent 6 % du droit d'auteur.

 

 

Mon premier éditeur entretenait de bonnes relations avec QL. J'ai donc pu y faire mon nid sans effort. Je reconnais que ces gens se sont bien comportés : mes romans bien placés dans leur catalogue mensuel, par exemple. Ils ont accepté les cinq premiers romans de la série Tremblay, mais pas le dernier. Depuis, je crois que les éditeurs subséquents n'avaient pas le même type de contact et mes romans ne sont pas entrés chez Québec Loisirs.

 

 

Ce qui est illustré ci-haut est un extrait de leur site Internet, alors que QL avait décidé d'offrir des interviews avec différents auteurs. Je fus le premier !

Ceci a été fait par la voie du courriel. Aussi : quand ils ont décidé de publier un livre de courtes histoires pour célébrer leur vingtième anniversaire, je fus parmi les vingt romanciers désignés.

 

 

Vraiment rien à redire contre cet organisme. J'ignore ce que c'est devenu, Mais s'ils me faisaient signe, je ne refuserais pas, car ils vendent plus de livres qu'un éditeur.

 


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1. chocoreve   le 27-05-2020 à 15:53:13

Nous avons aussi ce genre d organisme en France auquel j ai été abonnée pendant des années. La facilité de choix grâce à un catalogue, la vie en banlieue, le travail et la course apres le temps, ont fait que ... je ne savais pas pour les droits d'auteur ! ...
Après ça je regardais les émissions littéraires à la télévision pour être au "goût du jour" et encore après j allais au salon du livre à Paris...
Aujourd'hui retraitée en province... c'est encore plus difficile ici !
Et voilà un petit texte de l autre côté ... côté lecteur...
Bise Mario

2. Marioromans  le 27-05-2020 à 23:02:24  (site)

Oui, c'était France-Loisirs. Je crois que toutes les affiliations dans différents pays originaient de France. Leur catalogue était sur le même modèle partout. Bien présenté et attrayant. Bien sûr, utile pour des gens vivant à la campagne ou loin d'une grande ville.
Je sais que mon éditeur d'alors a tenté de refiler mes romans à France-Loisirs, mais ça n'a pas fonctionné. Par contre, il y a eu une jeune romancière qui a eu cette chance. Le bassin de population de France étant plus énorme que le Québec. elle en a vendu beaucoup !
Pour les droits d'auteur, ils avaient le bon bout du bâton, sous prétexte qu'ils vendaiet plus de livres qu'un éditeur. Exemple : mon meilleur vendeur chez Québec-Loisirs fut L'Héritage de Jeanne : 5,000 copies. Pour le même livre chez l'éditeur : autour de 1,200.
Quand je participais aux salons du livre, je croisais souvent des gens m'ayant connu via Québec Loisirs. Ils disaiet : Je vais acheter votre nouveau chjez QL et je leur répondais qu'ils n'auraiet pas de dédicace ainsi. Cela fonctionnait !

3. chocoreve   le 28-05-2020 à 15:10:07

Plus rien sur mario multicolore qui nous parlait "de choses et d autres " ? Moi j aimais bien...
Bisous

4. Marioromans  le 28-05-2020 à 17:29:52  (site)

Ce n'est pas le premier que j'abandonne. Je préfère me concentrer sur ls musique et ici. On peut tout de même regarder les articles là bas.

5. maxie  le 29-05-2020 à 11:08:45  (site)

Tu sais que tu étais mignon en 2002 ! maintenant aussi je suppose... merci pour tes explications sur le sommeil, elles sont exactes et difficiles à contrôler
Bise du jour

6. Marioromans  le 29-05-2020 à 17:29:12  (site)

La photo doit dater de 1996.

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posté le 14-05-2020 à 18:44:23

Sousou

 

 

Dans L'Héritage de Jeanne se manifeste un personnage marginal, dont on ne connait pas le prénom, car toujours nommée selon son surnom de Sousou, que j'avais emprunté à la comédienne Ginger Rogers, dans le film The Major And The Minor.

 

 

Sousou est toute petite, jolie, mais on retient surtout une façon inhabituelle de s'exprimer, car elle invente des verbes en modifiant des noms. Par exemple, pour "Parler", elle dit "Boucher", car on se sert de la bouche pour parler. Ce fut amusant à créer.

 

 

 

 

Renée "Caractère" Tremblay a alors (Les années 1940) une douzaine d'amies, mais seule Sousou demeurera fidèle. De ce fait, devenue vieille femme, Caractère meurt en glissant dans un escalier glacé la menant chez Sousou, en 1999.

 

 

 

Dans Le cochon de Bérangère, les deux femmes, alors dans la cinquantaine, aident financièrement Bérangère, fille de Jeanne Tremblay, à ouvrir un bistro, où Sousou travaille en matinée.

 

 

Voici un dialogue entre les deux grandes amies.

 

 

 

« C’est simple, Caractère. Tu veux que je t’en parole ?

- Parole-m’en, Sousou.

- Ton père a désobéi à son papa et il a marché jusqu’au vieux moulin où il a yeux une petite Juive dont il est devenu amoureux. Et comme elle est partie à la manière de tous les gens qui dodotaient là, ton père a eu un chagrin d’amour pour cette petite Juive. Puis ton père a donné tout cet amour au bébé Jeanne quand il est arrivé dans son berceau.

- Comme t’as de l’imagination, Sousou ! Mon père devait avoir sept ans! On ne tombe pas en amour à cet âge !

- Mais oui, on peut amourer quand on est enfant. Tu n’as qu’à lui en boucher, comme je te l’ai dit. Tu compliques tout, Caractère. »

 

Tags: #sousou
 


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posté le 12-05-2020 à 07:18:57

Résumé : Le destin de Roméo

 

 

 

LE DESTIN DE ROMÉO

            Commercialisé en 1998 par les Éditions JCL, sous le titre de LE PETIT TRAIN DU BONHEUR. Une version de la première partie a aussi été publiée en 1996, avec TREMBLAY ET FILS comme titre.

 

RÉSUMÉ :

            Au début du 20e siècle, l’enfant Roméo Tremblay, curieux et sensible, vit dans l’entourage de son héros de frère Adrien, près de son papa Joseph et auprès du grand amour de sa vie : sa petite sœur Jeanne. Peu après l’incendie de Trois-Rivières (1908), Roméo est intrigué par l’apparition d’un quêteux énigmatique surnommé Gros-Nez, qui aura une grande influence sur l’adolescent qu’il devient. Désirant œuvrer comme journaliste, Roméo se bute à mille difficultés, rencontre Céline, qu’il épousera en jeune âge. Une opportunité arrive, faisant miroiter une existence différente : la première guerre mondiale. Blessé au combat, Roméo revient à Trois-Rivières révolté. Aidé par Céline, il s’adressera en public contre la guerre, aidera les conscrits à se cacher, alors que son destin tant souhaité avant le conflit se dessinera à cause de ces dernières actions.

   

CARACTÉRISTIQUES :

            Un roman de près de 500 pages, divisé en trois parties, avec autant d’approches : la partie de l’enfance (narration par l’auteur) ; la partie adolescente (narration par Roméo) et la partie de la guerre (narration par Céline). Le roman contient de nombreux dialogues. L’aspect historique est ancré dans le quotidien de Trois-Rivières, mais aussi dans la réalité entourant le Canada et sa participation au conflit 14-18. Ce roman est une chronique du quotidien.

            De tous les romans publiés par les Éditions JCL, celui-ci est le plus modifié. Écrit en 1992, cette fiction avait gardé un certain amateurisme lors de sa publication en 1998, ce qui me gênait beaucoup à ce moment-là. J’ai corrigé les erreurs historiques, gommé les expressions anciennes abusives et ajouté une troisième partie, demeurée inédite.

            Le roman a tout de même été très apprécié. Il fut parmi les dix candidats pour le choix du public, lors du salon du livre de Trois-Rivières de 1999. Comme ce texte a été celui qui fut le plus longtemps sur le marché (1998 à 2006), les ventes ont été les plus importantes : 1864 copies JCL, 3400 chez Québec Loisirs et 6198 chez Éditions de la Seine (France) pour un total de 11 462. 

Tags: #roméo
 


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