Depuis la fin de juin 2021, je m'amuse à créer une compilation de courts textes de quinze pages, rassemblés sous le titre de Douze romans. Il s'agit de choisir les styles romanesques les plus éculés, ceux avec beaucoup de clichés, leur tordre le cou en me moquant cyniquement, ou en inversant les situations prévisibles.
Les styles choisis sont : Roman policier, roman d'amour, jeunesse, américain, historique, français, québécois, adolescent, science-fiction, psychologique, aventure, horreur.
Au moment d'écrire ceci, j'achève le quatrième épisode. Comme extrait : un passage de mon roman jeunesse. Ils doivent, de nos jours, être instructifs et au service du langage de la rectitude politique. Pour éviter ceci, je situe ma fiction en 1973, alors que deux bandes d'enfants de 10 ans se détestent. Il y a les bons, de Louis, et les voyous, de Gauthier.
Venant en aide à un vieillard qui s'est blessé à un pied, les ennemis du début des vacances scolaires deviennent les meilleurs copains du quartier. Eh oui, en 1973, les enfants jouaient à la guerre !
« Demain, les filles, on va jouer à la guerre et…
-Non!
- Laisse-moi terminer, ma sœur. Gauthier a accepté et…
- La guerre est une bêtise masculine. Regarde ce que font les Yankees de New York aux pauvres petits enfants du Viêt-Nam. Pisse and love, mon frère.
- Mais pour jouer à la guerre, on a besoin d’infirmières.
- Ah, mais ceci, c’est différent. »
Les combattants du Canada anglais arrivent tôt, armés jusqu’aux dents : fusils à l’eau, tire-pois, grenade au chocolat et fraises, mitraillettes en plastique, pétards à mèche et… Louis n’aime pas trop cet élément, risquant de mettre le feu à leur terrain de jeu. Les braves du Québec marchent avec discipline, fredonnant en chœur Québécois, nous sommes Québécois, le Québec saura faire s’il ne se laisse pas faire. Les salauds ennemis chantent un succès des Guess Who, même si les soldats ne savent pas trop ce que raconte la chanson.
Les quatre douces infirmières portent leur coiffe de la Croix-Rouge, sauf Sylvie qui a une Croix-Verte, parce que la couturière Manon avait alors épuisé son matériel rouge. Elles ont des aiguilles, des seringues et une grande quantité de pilules à la framboise.
« Bande de séparatistes, vous allez payer pour votre péché! » d’assurer Adolf Gauthier, en brandissant le poing, alors que les courageux de Louis lui tirent la langue en parfaite synchronisation. Et ça commence! Pan! Pan! Ratata ta! Zoum!
« Aaaarrrg! Je suis gravement blessé dans le front, garde! Soignez-moi ou je vais mourir et ma maman va pleurer!
- Étendez-vous sur le lit, brave soldat québécois.
- Le lit? Où?
- Là, par terre.
- Aaaarrrg! Je souffre! J’ai besoin d’une pilule aux fraises!
- Aux framboises. »
Au cours de l’avant-midi, la guerre a provoqué vingt-deux morts, soixante-trois blessés et vingt-deux résurrections. Les infirmières ont eu beaucoup de travail et il est même venu un soldat canadien anglais, ce que la directrice Louise a refusé. « Étendez-vous sur le lit et mourez! » Autre conflit : un soldat a soi-disant été tué alors qu’il était penché pour attacher le cordon de sa chaussure.
Les généraux ont convenu d’un cessez-le-feu entre midi et une heure, pour le repas. Ti-Pierre est revenu avec quinze minutes de retard, parce que sa mère l’a envoyé chercher des tomates à l'épicerie du boulevard. Ces dignitaires ont aussi rencontré un problème avec les soldats le Cave et Epa’, qui riaient comme des dingues. « Pas le temps de rire! Tuez-vous ou vous n’aurez pas de permission ce soir! » De plus, parfois, il y a eu des conflits entre combattants.
« T’es mort!
- Non, blessé!
- Mort, je te dis! Je t’ai envoyé une balle dans le cœur avec mon pistolet à l’eau!
- Blessé! »
Un tirage à pile ou face règle le cas : blessé. « Garde, garde! Je suis blessé au cœur! Frottez-moi le cœur avec des baisers! » Le pauvre ne sait pas pourquoi l’infirmière Sylvie l’a traité de vicieux. Un autre, soi-disant blessé aux fesses, s’est vu indiquer militairement le chemin de la sortie par les quatre infirmières. « Quel métier, mais quel métier! »
Nous sommes à Trois-Rivières, au début du 19e siècle, où vit Étienne Tremblay, jeune homme peu favorisé par la nature, car il est laid, a un défaut d'élocution et est bossu. Étienne est peu aimé par la population locale, croyant diverses superstitions relatives aux bossus et parce qu'il est le fils d'un père excessivement violent et d'une mère qui fut pendue. Étienne a eu des frères et des soeurs, mais ne les a jamais connus. Il ne sait pas leurs noms et les gens de la ville ne veulent pas lui en parler.
Étienne a épousé une femme aussi peu favorisée, car elle est muette, rachitique et a un visage ingrat. Irlandaise de naissance, elle a perdu son père dans son pays, puis sa mère, son frère et sa soeur sont morts lors de la traversée de l'Atlantique. Elle vit donc, du point de vue familial, la même situation qu'Étienne.
Un jour, cette Jenny réalise que c'est facile de connaître les prénoms des frères et soeurs disparus de son époux. Il n'y a qu'à demander au prêtre du lieu, car les religieux colligaient tout, dont les occasions de baptême. C'est ainsi qu'Étienne apprend les désignations des siens. Cependant, Jenny le sent encore morose. Or, la femme a un grand talent : elle dessine admirablement bien. C'est ainsi qu'elle dessine à sa façon les visages des enfants de la famille d'Étienne.
Un extrait de La Splendeur des affreux, un des romans les mieux réussis de ma part, malheureusement non commercialisé.
Il désigne ses frères et sœurs par leurs prénoms, se demande laquelle des filles était Antoinette ou Mary. Étienne s’amuse comme un enfant. Mon mari n’a jamais manqué d’imagination, mais cette fois, elle est atténuée par la vérité tant désirée : qui était qui ? Que sont-ils devenus ? En quelles circonstances sont-ils disparus ? Je participe autant à sa joie qu’à ses interrogations. Depuis longtemps, je lui ai présenté ma famille sur papier. Il me demande de sortir ces dessins de mon coffre. Il les disperse sur la table, autour de ceux de ses frères et sœurs. Je cours chercher les gobelets, les assiettes, les bols, les fourchettes. Notre premier repas familial!
Chacun apprécie ma cuisine, sauf Anne, si turbulente, ayant passé près de s’envoler avec le vent surgissant d’un volet. Pas très calme, mon petit frère Shawn! Je le remets à l’ordre en lui faisant savoir qu’il donne une mauvaise image de l’Irlande aux Tremblay canadiens. Étienne me recommande de ne pas me montrer si sévère et que l’occasion de la fête peut permettre quelques excès. Il invite tout le monde à une sortie! Comme chacun n’est pas trop lourd avec leurs âmes de papier, ils prennent place sous nos manteaux d’automne, près de nos cœurs. Ma petite bosse d’amour présente aux miens tous ces magnifiques paysages. Il les fait rire avec une chanson. Voilà mon père lui offrant une mélodie irlandaise. Les gens qui nous croisent, je le devine, doivent penser que nous sommes fous. Peu importe! Nous avons droit de montrer ce bonheur à notre famille dessinée. Dans plusieurs années, ces feuilles seront encore près du cœur d’Étienne, mais sa voiture sera pleine de nos propres enfants.
1. lilyane125 le 06-08-2021 à 17:51:35 (site)
Merci de ton commentaire ! Moi aussi de je viens du Québec ( du Saguenay Lac St - Jean ) . J'aime bien venir lire tes extraits de livre . Passe une très belle journée.
2. Marioromans le 09-08-2021 à 07:12:55 (site)
Je suis passé souvent à Chicoutimi, car mon premier éditeur était de cette ville (Jean-Claude Larouche). Par contre, je n'ai traversé la région du Lac St-Jean une seule fois, pour me rendre au salon du livre de l'Abitibi.
Depuis le milieu de janvier, je me plais à créer un roman titré La Poudrée du centre-ville, basé sur un personnage aperçu dans mon texte L'Amicale des fantômes. Je suis dans le dernier droit, ce qui est tout de même un peu long pour un texte qui aura 150 pages.
Mon but était de démontrer avec davantage de fantaisie ce qui apparaissait dans mon roman publié Perles et chapelet, alors que Jeanne Tremblay et son amie Sweetie vivent à grande vitesse les joies des années 1920, avec la mode féminine du temps, ses excès, le jazz et le cinéma. Depuis, j'ai appris beaucoup de choses sur cette décennie que j'adore.
En achevant un roman, je prépare le plan pour celui qui va suivre. Comme dans tous ces cas, le plan concerne en premier lieu le personnage vedette, dont je décris le caractère, suivi des gens avec qui la vedette entretient des relations. Puis je tire des grandes lignes précises ou non pour les chapitres à créer.
Cependant, pour ce texte, je ne respecte pas ce plan, ce qui est plutôt rare ! En fait, malgré la description du caractère de Bernadette Hétu, je ne savais pas qui elle était ! Étrange, non ? Je venais tout de même de passer une année avec Grand-Regard, dont j'ai eu du mal à me défaire. Mais, au fil des jours, j'ai appris à connaître Bernadette.
Bernadette est une flapper (garçonne) toujours courtement vêtue, maquillée à l'excès, et dont la passion est de passer ses journées à flâner au centre-ville de sa localité. Elle est drôle, sociable, un peu cinglée et ne se fait que des amis. Une de ses caractéristiques : elle est sans cesse en mouvement. Si elle boit un café, ses doigts bougent sur la tasse. Si elle attend le feu vert pour traverser une rue, elle danse autour d'un poteau, etc.
Elle dit sans cesse "Allô" et surnomme tout le monde. Le meilleur ami de la Poudrée est Déchet, un vagabond. Notons aussi la présence importante de Captain et Poulet (policiers), Jambon et Sandwiche (serveuses au café Régal), Clou (employé d'une quincaillerie) et Moteur, jeune homme d'une station-service. Elle surnomme aussi les artères : Boulevard Chocolat, rue Cerise, etc.
Bernadette prend comme modèles les vedettes de cinéma Clara Bow et Harold Lloyd, la chanteuse Annette Hanshaw et le musicien Harry Reser, avec qui elle échange, dans son imagination.
L'histoire se déroule au cours des sept jours de la dernière semaine de juillet 1929. Les chapitres ont 20 pages et les dialogues n'ont que quatre interventions. En réalité, il s'agit de la dernière semaine de jeunesse de Bernadette, 19 ans, qui deviendra follement amoureuse d'un garçon, lors d'une soirée dansante, le dimanche soir, et qu'elle épousera au moment où la grande dépression économique jette les gens à la rue pour vivre dans la misère.
Le point de départ de l'histoire est un chapeau en vitrine pour lequel elle a un coup de foudre, mais pas d'argent pour se le procurer. Elle tente de rendre service à tout le monde, pour quelques sous, afin de pouvoir acquérir le chapeau, qu'elle rêve de porter pour la soirée du dimanche, sauf qu'elle dépense cet argent à mesure qu'il entre dans son porte-monnaie. Voici la rencontre de Bernadette avec le chapeau. (Photo ci-dessus : Clara Bow).
Je passe au Régal pour offrir un autre café à Moteur, sachant qu’il me parlera sans cesse de musique et que l’entendre me fera danser. Puis je décide de rentrer chez moi, parce que la pluie reprend. Je sautille vers le terminus d’autobus quand soudain… Ooooooh !
Quel beau chapeau! Je n’en jamais vu de plus chou, de plus jazz! Là, en vitrine de la chapelière Chez Mademoiselle (qui, d’ailleurs, a cinquante-trois ans). Combien ? Je… Mais c’est hors de prix! Je ne pourrai jamais débourser un tel montant! Pourtant, il me le faut! Il me le faut! Quand on est reine, l’on doit porter une couronne. Je ne serai jamais complète sans ce couvre-chef.
Je tombe à genoux, joint les mains. « Oh, petit Jésus d’amour, vous qui avez tous les pouvoirs. Donnez-moi ce bibi et… Ah ? Les affaires féminines ? Demander à votre maman ? Très bien. Oh, Marie, bonne sainte Vierge, vous qui êtes femme comme moi, vous comprenez qu’il me faut ce chapeau et… Ah? Pas dans vos pouvoirs? Demander au beau-père ? Merci. Oh, Dieu tout puissant, vous qui avez créé la Terre, les étoiles, les océans et les hot-dogs à la moutarde, faites que… Comment ? Travailler pour gagner les dollars ? Heu… Merci tout de même. Mes salutations à ce rigolo de saint Pierre. » Pfff… L’éternité et ses mystères…
« Que fais-tu là, Bernadette ? À genoux sur le trottoir mouillé ? - -- Allô, Déchet. Je prie pour obtenir l’argent pour acheter ce bijou. - Tu vas te faire mal aux genoux et déchirer tes bas. Oui, en effet, c’est un joli chapeau idéal pour toi et… +
- Le Zénith, le Sommet, la Splendeur, avec majuscules. »
1. maxie le 16-05-2021 à 15:02:55 (site)
Tu as la plume facile, je suis admirative devant un tel talent.
Bon dimanche Mario
Ta Zazoue préférée !!!!
2. Marioromans le 16-05-2021 à 18:20:54 (site)
J'avoue que la prière n'était pas prévue et qu'en l'écrivant, je me suis trouvé drôle !
3. banga le 06-07-2021 à 11:49:13 (site)
Bonjour Mario c'est vrai que tu as la plume facile, j'airai bien aimer être comme toi pouvoir écrire des romans , les idées ne me manque pas mais bon c'est mon orthographe je n'ai jamais été doué pour ça au grand désarroi de mon père quand j'étais plus jeune.
Un bel article bien écrit eh oui les années 20 les années folles comme disait ma grand maire qui m'à raconté cette époque, l’après guerre pour mieux recommencer par la suite malheureusement.
Ben écoute tu devrai continuer internet qui malgré ses défaut eh bien c'est un outil bien pratique et l'on y apprend beaucoup de bonne choses.
J’espère que dans ton coin le chaleur c'est calmé car c'est du jamais vu chez vous .
Bonne fin de journée et de semaine , amitié.
4. Marioromans le 08-07-2021 à 01:37:23 (site)
En écho suir ce que je lis ici à propos de la température en France. c"est à peu près la même situation. Des 30 degrés, on en a aussi ! C'est l'hiver québécois qui est différent.
Merci pour les bons mots. Écrire, on s'y habitue et on développe des petits trucs.. Mon présent éditeur avait dit que j'étais un 'auteur professionnel", c'est à dire que le travail des correctrices est moins imposant que la norme.
L'important, c'est de se faire plaisir, qu'il y ait publication ou pas.
5. Thor Flash le 12-12-2023 à 05:55:45
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La fin de la série de quatre romans Grand-Regard a la particularité de présenter deux finales. Hors contexte, ces finales peuvent paraîtres incompréhensibles. Vous pouvez les lire dans les deux articles suivants. Cependant, pour mieux capter leur richesse (si je puis dire), voici trois éléments comprendre.
GRAND-REGARD ET LA LUMIÈRE
En 1905, une jeune femme de vingt-cinq ans voit descendre du ciel nocturne une étrange lumière, tombant dans une petite forêt située derrière son village. Elle approche et a la surprise de voir une source lumineuse qui semble s'exprimer. Le lendemain, elle retourne près de cette chose étrange, qui se lance contre elle pour comprendre son langage. La lumière est l'esprit d'un homme d'une lointaine galaxie ayant eu un accident et désirant communiquer avec les siens pour avoir du secours.
Au cours d'une dizaine de jours, la femme, Grand-Regard, entretient avec celui qu'elle surnomme Lumière une chaleureuse relation amicale et de respect. L'être est doux, mais poltron, et son attachement pour la Terrienne est teinté d'amour. Le moment du secours approchant, Grand-Regard transporte la lumière vers le coin prévu pour l'arrivée de l'aide, près d'un arbre gigantesque. Voci les adieux entre Grand-Regard et Lumière, contenant des secrets particuliers et dont la femme n'aura conscience qu'au moment de son décès, en 1954.
« Vous serez mon éternelle amie. Je vivrai toujours avec votre douce présence dans mon cœur et mon esprit. Je vous aime, Grand-Regard. » Émue, elle fait entrer son visage dans la luminosité, afin de donner un baiser. En sortant, comme cela était arrivé avant, un peu de lumière subsiste un court temps autour de sa main droite. (...) "Nous nous retrouverons. Je le jure. Il y aura toujours un peu de mon esprit, dans cet arbre, qui m’a protégé et que vous avez choisi. Ne l’oubliez pas. »
L'ARBRE GÉANT
Grand-Regard n'oublira jamais, mais ne se doutera pas que les paroles de Lumière étaient une prophétie. Peintre, la femme dessine des tableaux jugés alors surréalistes, qui lui procurent une courte gloire. Ces toiles représentaient sa rencontre avec Lumière et divers éléments racontés par l'être, relativement au firmament, aux planètes, dont la sienne.
Quand elle vivait des périodes difficiles, Grand-Regard retournait dans la forêt, près de l'arbre géant, qu'elle touchait avec une grande affection.
Vers la fin des années 1940, cette petite forêt est en partie sacrifiée, pour faire place à deux parcs, l'un pour les enfants, l'autre pour les adultes. Le grand arbre faisait partie d'un élément à scier, mais un ouvrier confiera au frère de la femme que "cet arbre est ensorcellé", alors qu'Adèle, fille de Grand-Regard dira qu'on ne peut l'abattre.
ADÈLE
Adèle est le cinquième enfant de Grand-Regard. Bébé très émotif, l'enfant parle tardivement et deviendra un phénomène inquiétant pour ses parents. Un médecin affirmera qu'Adèle avait une intelligence rare et que ses gênes parentales étaient particulièrement développées. De ce fait, Adèle estomaque souvent sa mère en révélant des éléments du passé de la femme qu'elle n'avait jamais raconté à son enfant. Adulte, Adèle sera manipulatrice et arrivera facilement à effacer toute épreuve démoralisante de l'esprit de sa mère. Même dans la quarantaine, Adèle a des réactions de petite fille envers sa mère, entre autres en l'enlaçant avec amour.
Adèle a écrit son premier roman à douze ans. Elle sera publiée à dix-sept ans, s'infiltrera dans le domaine de la radio, pour des feuilletons, puis de la télévision, le cinéma et le théâtre. Jamais elle ne connaîtra d'échecs. Elle sera aussi une redoutable femme d'affaires. Hors ces exploits sociaux, Adèle ne cesse d'aimer sa mère. Lorsque Grand-Regard atteint cinquante ans, elle est effrayée par l'idée de vieillir et s'enfuit vers l'abre géant, où Adèle la rejoint, pour lui dire ceci.
Adèle prend les mains de sa mère. « Il (Lumière) sera toujours présent car il n’a pas quitté ton âme. Tu auras toujours l’âge de ces instants. Le jour où tu partiras, tu verras la lumière pour l’éternité. À mon tour, bien plus tard, quand mon moment sera venu, je verrai aussi cette lumière et nous serons alors ensemble à jamais. »
Adèle ne prédit pas ainsi sa propre mort ni celle de sa mère : elle le sait. Pourquoi ? Cet immense secret sera révélé dans l'article 3, par la pensée de la femme, au moment de son trépas.
****
Créer des romans, c'est aussi faire appel à l'imagination et ne surtoiut pas suivre les sentiers battus, qui sont les boulevards des maisons d'édition.
Ah, et pour les beaux yeux de la photo, ce sont ceux de la comédienne Jobyna Ralston, partenaire du comique Harold Lloyd, dans le film Hot Water, de 1924.
Le premier tome de la série Grand-Regard débute par sa naissance, puis le dernier se termine par son décès. Cependant, ce moment peut paraître incompréhensible en ne connaissant pas certaines données des quatres fictions, particulièrement la seconde, Grand-Regard et la Lumière. Quoi qu'il en soit, dans la partie 1 de ces trois articles, je présente les éléments logiques menant vers cette finale. L'extrait est un peu long, et c'est pourquoi j'ai omis des passages, représentés par (...).
Un certain samedi, alors que Madeleine s’est mise au lit tôt et qu’Adèle l’a suivie, afin que le calme se répande partout dans la maison, Adèle se redresse, entrouvre la bouche. « Trois heures… Oui… Ce qui est convenu… Je le ferai… » La romancière se tire promptement de ses couvertures, passe dans la chambre de sa mère, dormant profondément, la bouche ouverte. Adèle lui caresse le front, puis descend rapidement à la cuisine, se verse un verre d’eau, retourne à sa chambre pour se vêtir chaudement, puis s’installe au salon, serrant les poings, avant de bondir hors de la maison.
(...)
Il n’est pas trois heures quand une plainte provient de la chambre de Madeleine. Adèle se redresse, court vers l’escalier, puis voit sa mère droite dans le lit, hors de souffle. « Je vais mourir, Adèle! Je le sais! J’ai mal partout! Je dois me rendre près de l’arbre géant! Aide-moi, mon amour de fille! » (...) Tout de suite, la romancière prend les mains de sa mère, la tire du lit. « L’arbre, Adèle… L’arbre… »
En sortant de la maison, il n’y a plus de ronronnement, comme si le village entier était disparu. Elle soutient Grand-Regard sur le trottoir de la rue des Pêcheurs, où tout semble évaporé. « Il ne mentait pas », de penser Adèle. La distance demeure cependant quelque peu lointaine. « Si tu ne te calmes pas, maman, nous ne serons pas là à temps. Je t’en supplie, ne fais pas d’efforts pour parler. Tout ce que tu peux me dire, je le sais depuis… depuis… Un effort, maman. »
(...)
Enfin sur place, Madeleine se défait de sa fille et court vers le géant, bras en croix, l’enlace et, aussitôt, une vive lumière remplace l’écorce et entoure Grand-Regard. « Touche-moi, Adèle! Vite, touche-moi! » La femme obéit, recule en voyant que cette luminosité se répand sur ses mains, ses bras, jusqu’à son cou, mais cesse immédiatement quand Grand-Regard s’effondre au sol. La lumière est disparue de l’arbre. Adèle prend sa mère par les bras pour l’éloigner, constate que le visage de Madeleine est celui de ses vingt-cinq ans. Cependant, quand le phénomène se retire du corps de la défunte, la pauvre a de nouveau soixante-quatorze ans, mais le visage inerte a gardé le sourire de sa vingtaine.
Adèle recule, regarde le ciel noir sans pouvoir s’arrêter, avant de sursauter en réalisant qu’elle a peu de temps pour transporter le corps vers la maison. En approchant du lieu, elle entend une automobile passer dans la rue, presse le pas avec sa mère entre les bras, puis, enfin à destination, la dépose sur le lit. Elle caresse son visage, miaule « Maman… Maman, je t’aime tant… J’ai fait ce qui a été demandé, mais en cet instant, je redeviens ta petite fille et je pleure ton nom. »
(...)
Le soleil va se lever. « Ceci ne m’a jamais impressionné, mais je sais que maman adorait, ainsi que le coucher de l’astre. Le crépuscule. Le repos du soleil, puis le règne de la lune. (...) Café ? Comme maman… Je vais enfiler un chandail pour le boire sur le perron. »
(...)
Puis soudain, elle voit accourir Marie-Jeanne, excitée. Adèle aurait préféré quelqu’un de sa famille, mais cette femme aimait Grand-Regard avec passion. « Tu ne sais pas ce qui est arrivé, mam’zelle Adèle! L’arbre géant, qu’on voyait du boulevard, eh bien… disparu! Volatilisé! Les policiers se sont pressés là-bas et les gens, estomaqués, sont réunis pour regarder. Un arbre si gigantesque ne disparaît pas ainsi et… Tu n’écoutes pas, mam’zelle Adèle ? Je… » La femme donne un coup de tête vers l’intérieur et l’autre comprend tout de suite, entre en criant : « Mam’zelle Grand-Regard ! Mam’zelle Grand-Regard! »
Adèle dépose sa tasse, monte lentement pour trouver la femme agenouillée devant le lit de la disparue, pleurant sans pouvoir s’arrêter, comme si toutes les souffrances de l’univers se manifestaient en son cœur. La romancière la prend par les épaules, l’invite à ne pas s’attarder, lui demande de garder la maison, pendant qu’elle se pressera pour réveiller Conrad.
« C’est peut-être tant mieux et… Je m’excuse de dire une telle chose, mais tu sais sans doute qu’on prétend qu’elle sera maintenant heureuse pour l’éternité. » Voilà ce qu’il fallait dire à Adèle. « Marie-Jeanne, tu ne peux comprendre jusqu’à quel point elle sera heureuse pour l’éternité. Non, tu ne peux pas… »
Mais à qui donc s'adresse Adèle ? Pourquoi dit-elle la parole finale à Marie-Jeanne ? Pourquoi Grand-Rergard, agonisante, réclame l'arbre géant avec insistance ? Les réponses sont dans la partie 1 des trois articles et s'éclairent davantage avec la partie suivante, indiquant qu'Adèle était une femme profondément, mais vraiment profondément différente...
1. maxie le 05-02-2021 à 06:41:32 (site)
Je suis éblouie devant un tel talent... moi qui suis incapable d'aligner deux lignes correctement
Bravo mon ami, vous avez de l'avenir en ce domaine.
Bonne journée Mario
2. Marioromans le 05-02-2021 à 07:19:34 (site)
Ah, merci. C'est d'ailleurs pourquoi les romans de cette série ont été refusés par des éditeurs une dizaine de fois.
Il faut cependant lire l'article suivant pour mieux comprendre celui-ci. Dans quelques jours, je vais écrire la présentation, qui permettra de comprendre l'arbre géant et aussi la lumière qui enrobe mon personnage lors de son trépas.
3. wersc le 13-08-2023 à 18:08:15
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8. Dangggggggg le 12-12-2023 à 05:54:39
ชายคนนั้นก็ยืนจ้องมองไปที่ช้าง ได้แต่คิดแล้วก็
“ช้างตัวออกโตขนาดนี้ เชือกก็อันกระจ้อยซะขนาด สงสัย แต่ทำไมพวกมันไม่คิดจะทำอะไรเลย ยืนให้เขาล่ามไว้อยู่ในนั้น ?”
out of curiosity He walked over and asked the mahout that was in the area. “Why does the elephant just stand there? Don't you plan to run away?"
The mahout then replied: “When they were still young. It was tied with the same size rope. And at his age it was considered tight enough. Even as they grew older, this thin rope still bound their legs. causing them to still not think of running away Because their hearts already believed That this thin rope makes it impossible to escape anywhere.”
The only reason why the elephant didn't run away That is, the heart believes that there is no way it can be. that it can escape
Thought: It doesn't matter how many problems in this world hold you back. Move forward with confidence that what you want to do is possible. Belief will make you successful. And belief is the most important part in achieving goals.